On vous dit tout sur la « culpabilité solaire », ce mal qui touche de nombreuses personnes lorsque les beaux jours reviennent.
L'été se rapproche à grands pas et le retour du soleil redonne le sourire.
Il faut dire que depuis le début du printemps, les journées ensoleillées ainsi que la douceur des températures sont au rendez-vous. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette météo agréable, que l'on attendait avec impatience, nous pousse à sortir pour enfin combler nos carences en vitamine D. Hausse de fréquentation des parcs, balades en forêt ou encore terrasses de cafés remplies, vous êtes ainsi nombreux à profiter du beau temps, en ce moment.
Hélas, ce n'est pas le cas pour tout le monde, car certains préfèrent, au contraire, rester enfermés, redoutant, comme chaque année, le retour des beaux jours. Ces personnes souffrent de ce que l'on appelle le « sunshine guilt », ou « culpabilité solaire ».
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Voici ce qu'il faut savoir sur le « sunshine guilt », ou « culpabilité solaire »
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce mal-être existe bel et bien et empoisonne quelque peu le quotidien de celles et ceux qui en souffrent. Cela se manifeste, le plus souvent, par de la fatigue et une envie de ne rien faire, dès que le soleil revient. C'est du moins ce qu'expliquent nos confrères de 20 minutes, qui citent une enquête publiée par le magazine Forbes Health, en juin 2024.
Ainsi, selon cette étude, 48 % des adultes serait touchés par cette sensation à un moment ou un autre, durant la période estivale. On retrouve notamment ce mal-être chez les représentants de la génération Z (les personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010), puisque 65 % d'entre eux disent en être atteints.
Même constat pour les Milennials (66 %) de la génération Y, dont les membres sont venus au monde entre 1980 et 1999.
Si l'on en croit les témoignages, cette « culpabilité solaire » peut se traduire par de l’anxiété (42 %) et du stress (40 %).
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Comment expliquer ce mal-être ?
Ce sentiment proviendrait surtout de l'idée, parfois erronée, que l'on se fait de la période estivale. Celle-ci serait en effet propice aux activités physiques en pleine nature, ou encore aux soirées et autres virées entre ami ou en famille. Ces idées, bien ancrées dans l'imaginaire collectif, auraient ainsi un effet miroir dévastateur sur les personnes (souvent solitaires) ne partageant pas cette conception de l'été. Ce décalage, accentué aujourd'hui par la diffusion d'images (pas toujours fidèles à la réalité) sur les réseaux sociaux, renforcerait donc ce ressenti négatif chez les personnes soufrant de cette « culpabilité solaire ».
Ces dernières sont, en quelque sorte, atteintes de ce que l'on appelle le syndrome FOMO (« fear of missing out »), c'est-à-dire dit la peur de rater quelque chose. Ce que certains décrivent également comme l'anxiété du ratage.
Si vous pensez être touchée par cette « culpabilité solaire », pas de panique. Gardez à l'esprit que ce mal-être est finalement assez commun et que vous avez tout à fait le droit de ne pas partager les désirs des autres, lorsque l'été arrive. La période estivale ne doit pas être une injonction aux sorties et à la vie sociale.
Le meilleur conseil que l'on peut vous donner, dans cette situation, est de surtout écouter vos envies et pas celle de votre entourage. Il en va de votre épanouissement.