Le 4 août dernier, un Américain a été victime d’un parasite mangeur de chair. Cette mouche qui s’attaque aux tissus vivants cible généralement le bétail mais, pour la première fois, elle a ciblé un humain.
Ce lundi 25 août, le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis a fait une annonce inquiétante. Un premier cas humain de parasite mangeur de chair a été détecté sur le territoire. Le parasite en question est une lucilie bouchère du Nouveau Monde (NWS), une sorte de mouche qui se nourrit des tissus vivants.
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Grâce à ses crochets acérés, la mouche forme une plaie dans la peau et la femelle pond ses oeufs dans le sang encore chaud. Quand ils éclosent, ces derniers libèrent des centaines de larves qui vont creuser dans la plaie et causer des dommages importants. Une personne victime de ce parasite peut souffrir de lésions cutanées douloureuses qui ne guérissent pas ou s’aggravent avec le temps. Elle peut également sentir le mouvement des larves dans une plaie et une odeur nauséabonde peut se dégager de la blessure.
“Lorsque des larves de mouches s’enfouissent dans la chair d’un animal vivant, elles lui causent des dommages graves, souvent mortels. La NWS peut infester le bétail, les animaux domestiques, la faune sauvage, parfois les oiseaux et, dans de rares cas, les humains”, a déclaré le service d’inspection de la santé animale et végétale du département de l'agriculture des États-Unis (USDA), selon le Huffington Post.
Un premier cas humain
Aux États-Unis, une personne qui revenait d’un voyage au Salvador a été victime de ce parasite. Elle a été diagnostiquée le 4 août dernier. Par chance, selon un porte-parole du HHS dont les propos ont été relayés par ABC News, le risque de contamination aux États-Unis reste “très faible”. De son côté, la victime s’est remise de l’infection.
S’il s’agit du premier cas humain de parasite mangeur de chair, cela n’est pas rare sur les animaux. Actuellement, sept pays d’Amérique centrale ainsi que le Mexique font face à une épidémie de ce parasite parmi le bétail, notamment les vaches et les chevaux. Une propagation qui inquiète les États-Unis.
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“Le parasite n’est pas seulement une menace pour notre communauté d’éleveurs, mais c’est aussi une menace pour notre approvisionnement alimentaire et notre sécurité nationale”, a déclaré l’USDA dans un communiqué.
Ce parasite n'est pas le seul à s'attaquer aux tissus d'un être vivant. C'est également le cas de cette bactérie mangeuse de chair dont la présence a été confirmée par des scientifiques dans l'océan Atlantique, ainsi que cette autre bactérie contagieuse présente au Japon. Des espèces inquiétantes pour notre santé et celle de nos animaux.