Italie : découverte exceptionnelle d'une « chambre d'esclaves » à Pompéi

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À Pompéi, des archéologuesont découvert les vestiges d’une chambre d’esclaves. Cette pièce était rattachée à une villa romaine détruite par l’irruption du Vésuve.

Le site de Pompéi n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Samedi 6 novembre, des archéologues ont annoncé avoir mis au jour les vestiges d’une « chambre d’esclaves », à Pompéi. Cette trouvaille exceptionnelle a été réalisée dans une villa romaine détruite par l’irruption du Vésuve, il y a près de 2000 ans.

À l’intérieur, les spécialistes ont trouvé trois couchettes dont l’une de la taille d’un enfant. La pièce abrite également huit amphores , un pot en céramique et un coffre en bois.

Crédit Photo : HANDOUT / AFP

« C’est une fenêtre sur la réalité précaire »

Ces objets d’une valeur inestimable ont été trouvés dans une villa de Civita Giuliana, un quartier situé à quelques centaines de mètres de la ville antique. Il y a quelques mois, un grand char de cérémonie datant de l’époque romaine avait été découvert à cet endroit.

Selon les scientifiques, la chambre de 16 m2 était probablement occupée par des esclaves en charge de l’entretien du char. La pièce était située entre une chambre à coucher et un débarras.

« C’est une fenêtre sur la réalité précaire de ces gens qui apparaissent rarement dans les sources historiques, écrites presque exclusivement par des hommes appartenant à l’élite », a indiqué Gabriel Zuchtriege, le directeur général du site archéologique de Pompéi dans un communiqué.

Avant d’ajouter : « Ce témoignage unique sur la façon dont les plus faibles de la société ancienne vivaient […] est certainement l’une des découvertes les plus excitantes de ma vie d’archéologue ».

Selon les autorités du site, les serviteurs formaient peut-être une famille. Ces derniers dormaient sur des lits fabriqués à partir de bois et de cordes. Les archéologues ont aussi mis la main sur des ustensiles de cuisine et un manteau de laine.

Enfin, le coffre abrite des objets en métal et en tissu qui ressemblent à des pièces de harnais de chevaux.

Source : AFP

Au sujet de l'auteur : Jenna Barabinot

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.