Une nouvelle étude menée par des scientifiques canadiens révèle une chose stupéfiante sur les êtres humains.
Des chercheurs de l’Université de Calgary et du Conseil national de recherches du Canada ont fait une découverte digne d’un film de science-fiction.
En effet, ces scientifiques affirment, dans une étude, que tous les êtres vivants émettent une faible lumière dès la naissance, rapporte ScienceAlert. Cette lueur fantomatique - invisible à l’œil nu - disparaîtrait au moment de notre mort.
Crédit Photo : iStock
C’est en tout ce que suggère une expérience menée sur des souris et des feuilles de deux espèces différentes.
Dans le cadre de leurs travaux, les auteurs de l’étude ont observé « une émission de photons ultra-faibles (UPE) produite par plusieurs animaux, laquelle s’estompait après leur mort », détaille le magazine Geo.
Une expérience concluante
Les universitaires ont utilisé des caméras numériques spécialisées pour détecter des photons. Cette opération a permis de produire deux images montrant quatre souris.
À noter que les mammifères ont été placés dans une boîte sombre, dans laquelle ils ont été maintenus pendant une heure à une température corporelle, évitant ainsi les variations thermiques.
Sur le premier cliché, le rongeur est vivant, tandis que l’autre le montre juste après sa mort. Les scientifiques ont alors constaté une présence lumineuse plus importante sur la première photo, et une lueur plus faible sur la seconde.
Crédit Photo : Salari et al.,J. Phys. Chem. Lett., 2025
Ils ont obtenu les mêmes résultats après avoir photographié des feuilles de deux arbres différents.
Autre information importante : le halo lumineux peut voir son intensité augmenter en cas de stress. Ce phénomène est appelé « stress cellulaire » ou « stress oxydatif ». Celui-ci provoque des « réactions chimiques qui libèrent davantage de photons », ajoute Geo.
Crédit Photo : Salari et al.,J. Phys. Chem. Lett., 2025
Cette récente découverte est une avancée majeure puisque qu’elle pourrait permettre de mettre au point un nouvel outil pour le diagnostic médical, la recherche biologique ou encore la surveillance des cultures.
Cette recherche a été publiée dans The Journal of Physical Chemistry Letters.