Une récente étude a permis de découvrir un nouveau symptôme de la maladie d’Alzheimer. Voici ce que l’on sait.
Trous de mémoire, troubles du langage, perte d’autonomie…Ces symptômes peuvent être révélateurs de la maladie d’Alzheimer.
En France, 1,2 million de personnes sont touchées par cette maladie neurodégénérative ou une maladie apparentée, selon le Portail national d’information pour les personnes âgées.
Outre ses troubles visibles, cette pathologie du cerveau pourrait se manifester par d’autres signes. C’est en tout cas ce qu’affirme une nouvelle étude publiée dans la revue Alzheimer's & Dementia, rapporte le magazine Top Santé.
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Dans le cadre de leurs travaux, des chercheurs ont en effet trouvé une corrélation entre le sommeil paradoxal et Alzheimer.
Vous l’ignorez peut-être, mais le sommeil paradoxal (REM) « correspond à une période durant laquelle l'activité cérébrale est proche de celle de la phase d’éveil », détaille l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Cette phase est très importante puisqu’elle permet de renforcer la mémoire.
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Un nouveau symptôme lié à la maladie d’Alzheimer
Au cours de leurs recherches, les scientifiques ont fait participer 123 personnes. L’objectif ? Observer en combien de temps les participants atteignaient le sommeil paradoxal après s’être endormis.
Ce n’est pas tout. Cette expérience visait aussi à détecter les biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer.
À noter que 64 des participants étaient touchés par la maladie d'Alzheimer et 41 présentaient des troubles cognitifs légers. Le groupe restant avait des fonctions cognitives normales.
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Résultat : les personnes qui ont mis le plus de temps à accéder au sommeil paradoxal avaient plus de chance de « présenter des biomarqueurs communs à la maladie d’Alzheimer », soulignent nos confrères.
Dans le passé, des recherches avaient déjà évoqué le fait qu’un mauvais sommeil était susceptible d’augmenter le risque de la maladie d’Alzheimer.
« Un sommeil de mauvaise qualité a été associé à la maladie d’Alzheimer. À l'inverse, les personnes qui dorment bien et régulièrement semblent réduire leur risque de troubles cognitifs », a indiqué le Dr Christopher Winter, neurologue et chercheur américain sur le sommeil.