Vidéo : Christine & the Queens se met torse nu et crée le malaise en plein concert Paris 2024

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Lors du concert Paris 2024 sur France 2, Christine & the Queens a fait tomber le haut, mettant ainsi mal à l’aise la production.

L’image a été furtive mais elle a visiblement créé le malaise.

En pleine retransmission du concert consacré aux Jeux olympiques de Paris 2024, Christine & the Queens, qui se revendique « homme trans », a enlevé le haut se retrouvant torse nu, à la fin de son morceau intitulé « Full of Life ».

La séquence n’est toutefois apparue qu’une poignée de secondes à l’écran, le caméraman préférant filmer des plans larges puis le sol de la scène, où seul le reflet de l'artiste apparaissait.

Un choix volontaire de la part du diffuseur France Télévisions ? Oui, selon certains médias.

Christine and The Queens, a.k.a Redcar, finit torse nu sur la scène de Paris 2024

Diffusé ce mardi 25 juillet, l’événement - qui n’a rassemblé que 1,87 million de téléspectateurs, n’était pourtant pas retransmis en direct. Il avait en effet été enregistré la veille sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris.

France 2 aurait donc pu adapter sa retransmission mais le groupe a préféré laisser la séquence bien qu’elle soit courte, prenant ainsi le risque d’essuyer quelques critiques.

Crédit photo : You Tube / Capture d'écran

Cependant, comme le précise le magazine Téléstar, la chaîne était dans son bon droit puisque la « France n’a pas de cadre légal en ce qui concerne la nudité à la télévision », du moins lorsque les images ne présentent pas de caractère sexuel, ce qui était le cas avec cette séquence.

Pour rappel, Christine & the Queens, née femme il y a 35 ans, a pris la décision de changer de genre et se fait désormais appeler « Redcar » après avoir déjà fait le choix, dans un premier, de se rebaptiser « Car ». Des alias différents que l’artiste trans considère comme parties intégrantes de son identité.

« Il faut qu'on comprenne que tous mes noms ne sont pas des personnages. Ce sont mes vérités. Aujourd'hui, je suis un homme et j'ai cinq noms, comme les pharaons », déclarait ainsi l’artiste en juin dernier, dans le média belge « Le Soir » .


Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.