Découvrez « Amaitlán », la première ville touristique 100% écolo qui va voir le jour au Mexique

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S’il y a bien une chose que les défenseurs de la nature reprochent au tourisme, et en particulier quand il est massif, c’est de porter atteinte à la pérennité de notre planète. En effet, on peut raisonnablement se dire qu’accueillir des centaines de milliers voire des millions de voyageurs dans des zones qui jusque-là, étaient sauvages, risque à moyen terme de les détruire. Mais c’était sans compter sur les nouvelles manières de faire du tourisme.

Par exemple, au Mexique, un territoire au patrimoine riche qui souffre régulièrement du tourisme de masse, un projet moderne et propre est en train de voir le jour. L’idée est de faire sortir de terre la première station balnéaire entièrement écolo. Baptisée « Amaitlán » (« la terre du repos » en nahuatl, le dialecte aztèque, ndlr), elle aura notamment pour but de lutter contre le gaspillage et la surconsommation, les deux grands maux du tourisme à grande échelle.

Crédit photo : culturacolectiva

À travers ce plan ambitieux, les architectes ont l’intention de montrer au monde entier que tourisme et écoresponsabilité ne sont pas incompatibles, bien au contraire ! Les fondateurs d’Amaitlán ont une promesse : faire en sorte que la ville recycle 100% de ses déchets et ne cause aucun tort à la faune et à la flore locale.

Construite sur la côte mexicaine, le long de l’océan Pacifique, la station balnéaire nouvelle génération devrait donc profiter d’un emplacement idéal. Plus précisément, elle sera localisée dans l’état du Sinaloa. Mais attention, la zone n’a pas seulement été choisie pour ses plages de sable fin et son eau turquoise. Son climat va également permettre de créer une architecture tropicale à base de matériaux authentiques et ainsi faire la part belle aux énergies renouvelables. Le recyclage de l’eau de pluie, la réutilisation des eaux usées, la production d’électricité grâce à des panneaux photovoltaïques ou encore la mise en place d’éoliennes sont autant de façons d’éviter la pollution.

À l’origine de ce projet qui, de prime abord, paraît complètement fou, on trouve Jaime Lermer. Si l’homme est connu au Brésil par sa carrière d’homme politique, il est également célèbre au-delà des frontières pour celles et ceux qui s’intéressent à l’architecture. En effet, il a été pendant de longues années le président de l’Union internationale des architectes. Avec Amaitlán, il espère notamment réconcilier environnement et tourisme. Un pari très ambitieux tant ces deux notions ont tendance à être opposées.

Crédit photo : amaitlangardencity

Crédit photo : amaitlangardencity

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Quelques chiffres

Pour la grande première d’une station balnéaire complètement écolo, les concepteurs du projet n’ont vraiment pas fait les choses moitié. Il suffit par exemple de voir la superficie de la future ville pour s’en rendre compte. Au total, entre les quartiers résidentiels, les hôtels, les écoles, les hôpitaux, les restaurants ou encore les espaces verts, elle devrait s’étendre sur plus de 2 000 hectares, soit près de 2 857 terrains de football ! Au niveau économique aussi, Amaitlán va donner un vrai coup de boost à la région avec la création de plus de 370 emplois. Autre aspect positif, pour ce projet, les personnes embauchées seront des habitants locaux, une manière de redistribuer la richesse à ceux à qui elle appartient.

Résultat, les visiteurs qui auront opté pour la formule Amaitlán pourront se détendre sans avoir sur la conscience l’angoisse de détruire l’environnement. Un paramètre non-négligeable quand on sait que de plus en plus de voyageurs prennent en compte cette donnée. Dans cette ville 100% écolo, les vacanciers pourront donc se relaxer et se vider la tête en toute sérénité. Ça donne envie n’est-ce pas ?

Crédit photo : amaitlangardencity

Crédit photo : amaitlangardencity

Crédit photo : amaitlangardencity

Crédit photo : amaitlangardencity

Pour tout complément d’information, rendez-vous sur le site officiel du projet !

Source : Life and Style

Au sujet de l'auteur : Clément P.

Journaliste