Orque morte dans la Seine : une ONG offre 10 000 euros pour connaître le tireur

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Avis à la population : l’association Sea Shepherd a l’intention d’offrir 10 000 euros à celui ou celle qui retrouvera la personne ayant tiré sur l’orque décédée dans la Seine.

Le 7 juillet dernier, nous vous avions révélé dans cet article que l’orque retrouvée morte dans la Seine lundi 30 mai avait reçu une balle dans le crâne, selon les résultats des analyses et la nécropsie.

Sea Shepherd offre une récompense pour trouver l’auteur du tir

Face à cette situation, l’association Sea Shepherd a décidé de frapper un grand coup pour rendre justice au cétacé prénommé Sedna. En effet, l’ONG de défense des océans va offrir 10 000 euros à celui ou celle qui serait en mesure de révéler des informations sur l’auteur du tir, précisent nos confrères du Parisien.

À noter que l’association a déposé une plainte « contre X pour tentative de destruction d’espèce protégée ». Les indices récoltés permettront aux enquêteurs de retrouver le coupable.

L'orque Sedna. Crédit Photo : Reuters

Vous l’ignorez peut-être, mais les tirs contre des mammifères marins ne sont pas des cas isolés : « La pratique est méconnue, mais souvent orques, dauphins, phoques se font tirer dessus, à cause de la compétition pour la pêche. Et comme cela survient en pleine mer, c’est en quasi-impunité », explique Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd.

L’orque serait morte de faim

Une chose est certaine : la balle n’est pas liée au décès de Sedna : « On sait seulement que la balle n’a pas causé la mort, qu’elle a été tirée de loin car elle n’a pas touché les os, puisque les tissus ne portaient plus de trace. Le reste n’est que supputation », confie au Parisien Sophie Poncet, de l’Office français pour la biodiversité.

Dans un communiqué publié le 6 juillet, la Préfecture de Seine-Maritime indique que l’orque serait probablement morte d’inanition. De plus, les éléments recueillis laissent supposer que le décès de l’animal « n’est pas directement lié à son passage dans la Seine ».

Source : Geo

Au sujet de l'auteur : Céline Gautier

Journaliste