En Malaisie, un ouvrier a été attaqué par un éléphant en liberté. Sauvé in extremis par des collègues, il est décédé après avoir été une nouvelle fois pris en chasse par le pachyderme.
Les faits se sont déroulés mercredi 29 octobre. Saidi Jahari, un chef de chantier de 43 ans, a été tué par un éléphant sauvage sur son lieu de travail en Malaisie, rapporte la presse locale.
Que s’est-il passé ? Cette attaque mortelle a eu lieu en pleine nuit sur un site d’exploitation forestière, dans le nord du pays, et s’est déroulée en deux temps, indique Sik Choon Foo, surintendant de la police du district.
Une première attaque en pleine nuit
La victime et cinq de ses collègues dormaient sous des tentes lorsqu'ils ont entendu un troupeau d’éléphants venir dans leur direction.
Face à cette situation, le groupe s’est précipité dans les bois avoisinants pour se mettre à l’abri. De son côté, Saidi Jahari n’a pas réussi à rejoindre ses camarades. C’est dans ce contexte que l’homme a été pris pour cible par les pachydermes.
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Si le quadragénaire a survécu à cette première attaque, ce dernier a été gravement blessé. Il avait les deux jambes cassées.
L’éléphant achève la victime
Selon les informations de nos confrères, l’ouvrier en piteux état a été retrouvé par ses collègues.
« Ils ont mis la victime à l’abri dans la maison commune. Cependant, peu de temps après, un éléphant mâle, probablement le chef du troupeau, est revenu et les a attaqués de nouveau », a ajouté Sik Choon Foo.
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Cette fois encore, les employés ont été contraints de s’enfuir sans Saidi Jahari. Une fois le calme revenu, les survivants sont retournés sur le site, où « ils ont constaté que la victime avait disparu ».
« Des recherches menées à proximité ont permis de découvrir le corps de Saidi sur le chemin de sortie, présentant de graves blessures compatibles avec un piétinement par un éléphant », détaillent les autorités.
« Il était joyeux et enjoué »
Dans une interview accordée à The Vibes, Sulaiman Jahari, le frère cadet du chef de chantier, évoque son dernier souvenir avec lui.
« Je ne m’attendais pas à ce que ce soit notre dernière rencontre. D’habitude, il était calme et ne parlait pas beaucoup du travail, mais pendant le dîner, il était joyeux et enjoué », raconte l’homme de 32 ans.
Avant d’ajouter :
« Cette zone venait d’être ouverte à l’exploitation forestière. Durant toutes ses années de travail, il n’avait jamais parlé de rencontres avec des animaux sauvages ».
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Le Département de la faune et des parcs nationaux cherche activement le troupeau responsable de l’attaque.
