L'évacuation de 200 chats et chiens d'Afghanistan fait polémique

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L’ancien militaire britannique, Paul Farthing, a réussi à sauver les 200 chiens et chats de son refuge de Kaboul. Une évacuation qui s’est déroulée dans des circonstances qui créent la polémique au Royaume-Uni.

La semaine dernière, nous vous parlions du combat de Paul Karting, l’ancien militaire britannique devenu patron d’un refuge pour animaux Kaboul. Il se démenait alors corps et âme pour faire évacuer les 200 chiens et chats de son refuge. Une opération qui a pu se dérouler ce samedi 28 août à bord d’un vol spécial affrété par le gouvernement britannique.

Facebook / Nowzad

Son association Nowzad avait communiqué sur Facebook son soulagement de savoir que Paul Fartihng avait réussi à quitter l’Afghanistan.

Les chiens et chats au détriment du personnel du refuge

Un heureux dénouement qui serait arrivé dans des circonstances qui font aujourd’hui polémiques outre-Manche.

En effet, au Royaume-Uni, une source de défense citée par le journal The Times indique que l’ancien militaire aurait abandonné son personnel du refuge : « Non seulement Paul Farthing a abandonné son personnel afghan, mais ils ont fait monter leurs chiens dans leur avion au moment même où les Américains chargeaient leurs 13 victimes ».

De plus, l’évacuation s’est faite au détriment de centaines d’Afghans candidats au départ, qui sont toujours bloqués à l’aéroport de Kaboul, faute de places dans les derniers avions. Concernant, le personnel du refuge, l’association a promis de « faire le maximum pour les aider ».

Facebook / Nowzad

Le secrétaire d’Etat à la défense britannique, Ben Wallace, avait pourtant déclaré qu’il ne donnerait pas à la priorité aux animaux « sur les hommes, femmes et enfants désespérés qui frappent à la porte ».

Mais face à l’obstination de Paul Farthing et la mobilisation des militants de la cause animale, il a finalement concédé qu’il aiderait : « À ce stade, s’il arrive avec ses animaux, nous chercherons un créneau pour son avion ».


Au sujet de l'auteur : Jérémy Birien

Journaliste, rédacteur en chef