Bachelier avec 16/20 de moyenne et la mention « très bien », il essuie... 11 refus sur Parcoursup

Un jeune bachelier, aux résultats probants, se retrouve aujourd'hui dans une situation incompréhensible. Précisions. 

Il pensait avoir fait ce qu'il fallait pour avoir l'embarras du choix, mais le sort, ou plutôt Parcoursup, en a décidé autrement ! 

Un lycéen qui vient de décrocher le baccalauréat avec brio a essuyé plusieurs refus sur la plateforme de vœux, malgré d'excellentes notes récompensées par une mention « très bien ». Une situation ubuesque dénoncée par sa maman, qui ne décolère pas.

Diplôme du baccalauréatCrédit photo : iStock

Ses vœux sur Parcoursup sont refusés, malgré un bac avec mention « très bien »

Élève du lycée Sainte-Marie Bastide de Bordeaux (Gironde), Esteban Battaglia avait pourtant mis toutes les chances de son côté en décrochant le diplôme avec l'impressionnante moyenne de 16,8/20. Il a notamment obtenu 14/20 en philosophie, 16/20 en géopolitique, 18/20 en sciences économiques et sociales ou encore 18/20 en histoire. 

Hélas, malgré ces résultats probants, le bachelier de 17 ans est tombé de haut en découvrant que la plupart de ses vœux, pour ses études post-bac, avaient été refusés. Parmi ces 11 refus sur 17, il y en a un qui est particulièrement dur à avaler pour le jeune homme : celui de Science Po Bordeaux.

Esteban rêvait en effet d'intégrer la prestigieuse institution, mais son dossier n'a pas été accepté. Un refus d'autant plus surprenant à ses yeux que « l’engagement » et les « activités » des postulants faisaient partie des critères requis les plus importants. Or, le lycéen a toujours fait preuve d'implication tout au long de son parcours, s'investissant pleinement dans des activités périscolaires.

Ainsi, comme l'expliquent nos confrères de Sud Ouest, il a par exemple été « écodélégué », en militant pour le tri des déchets au sein de son établissement, tout en assurant des cours de soutiens à des jeunes élèves de primaire.

En avril dernier, Esteban a par ailleurs passé les concours d'entrées communs des différents instituts d'études politiques (IEP) - dont Bordeaux, Paris, Toulouse, Strasbourg ou encore Rennes et Lyon - mais ses notes ne lui ont pas permis d'aller jusqu'aux oraux. Il n'a donc pas pu terminer le processus, ni même eu l'occasion de faire part de ses motivations de vive voix.

Ordinateur branché sur ParcoursupCrédit photo : DR

Et pour ne rien arranger, Esteban ne peut pas non plus intégrer l'une des licences de sciences politiques, où sa candidature avait pourtant été acceptée, faute de moyens. Bien qu'admis dans cette formation, dispensée par l’Université privée catholique de l’Ouest à Angers, le jeune homme a dû en effet renoncer à ce cursus privé, car celui-ci s'avère trop onéreux pour sa famille.

« Je me levais tous les matins en me disant que mon but dans la vie était d’entrer à Sciences Po » (Esteban Battaglia)

Furieuse, sa maman a décidé d'écrire au directeur de Sciences Po Bordeaux, mais rien n'y a fait. « Où est la méritocratie ? », s'indigne cette mère de famille désabusée, dont la colère n'a d'égal que la déception.

Désormais, le jeune bachelier n'a plus qu'un espoir : intégrer l'IEP de Saint-Germain-en-Laye, via l’une des dix places réservées pour les candidats ayant décroché la mention « très bien ».

Il devrait avoir la réponse dans quelques jours.


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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.