Ces couturières françaises confectionnent des poches en tissu pour sauver les bébés kangourous d'Australie

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Plusieurs personnes se mobilisent en France en cousant des poches en tissu pour sauver les bébés kangourous d'Australie. 

Ça n’aura échappé à personne, la solidarité en faveur de l’Australie s’organise petit à petit à l’échelle mondiale et nombreux sont ceux qui apportent aide et réconfort au pays, qui subit actuellement une vague d’incendies sans précédent ayant d’ores et déjà brûlé 10 millions d’hectares.

En première ligne, on trouve les animaux qui ont payé un lourd tribut. Si l’on en croit les dernières estimations des spécialistes de la faune locale, plus d’un milliard de spécimens auraient ainsi péri dans les flammes depuis le mois de septembre.

Une hécatombe qui ne laisse personne indifférent, suscitant une vague d’émotion par-delà les frontières.

Nombreux sont ceux qui n’hésitent pas à faire des donations pour des associations spécialisées, dont la mission est de sauver les animaux sur place.

« Je ne pouvais pas rester insensible »

C’est notamment le cas de certaines couturières françaises qui, à l’inverse de beaucoup, ne donnent pas d’argent mais réalisent des dons qui ont autant d ‘importance que les contributions financières.

En effet, armées de leurs machines à coudre, plusieurs de ces dernières confectionnent des poches en tissu destinées aux marsupiaux qui ont subi de graves brûlures dans les incendies.

Ces poches sont fabriquées en lin ou en chanvre et peuvent se substituer au marsupium - poche naturelle qui sert d’incubateur pour les bébés - des kangourous ou des opossums gravement blessés dans les feux.

« Je ne pouvais pas rester insensible à ces grands feux de brousse qui ravagent toujours différents points dans ce pays en n’épargnant aucune faune sauvage », explique Nathalie Sweet, l’une de ces couturières, interrogée par le quotidien Charente Libre.

« Les machines à coudre, j’en possède plusieurs pour mes ateliers de création. J’avais aussi du tissu. Il m’a suffi de lancer un appel sur Facebook pour avoir de la main-d’œuvre », ajoute Nathalie, qui est basée dans la région de Brossac (Charente).

Même son de cloche chez Gwladys, une conseillère d’éducation de la région parisienne qui a, elle aussi, décidé d’apporter son aide aux marsupiaux blessés, après avoir été touchée par les images vues sur les réseaux sociaux.

« On peut voir plein de vidéos sur internet où on voit plein de petits kangourous dans plein de petits sacs (…) J’ai vu ces créations et je me suis dit que ça pouvait avoir une vraie utilité. J’aime bien coudre, et c’est un projet qui rassemblait beaucoup de gens. Nous sommes 49 », raconte la jeune femme âgée de 28 ans, que nos confrères de BFM ont pu interviewer.

De son côté, le Parc Australien de Carcassonne se mobilise également pour la cause, en appelant le plus grand nombre de personnes qui confectionnent des poches à lui faire parvenir ces dernières afin de les acheminer vers l'Australie.

Vous l’aurez compris, la solidarité avec les Australiens n’a pas de prix et vient vraiment de partout !

Source : BFM et Charente Libre

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.