Shenzen devient la première ville chinoise à interdire la consommation de viande de chat et de chien

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Au sud-est de la Chine, la ville de Shenzhen a pris la décision d’interdire complètement la consommation de viande de chat et de chien. Une première !

Face à la propagation du coronavirus, le comité permanent du Parlement chinois avait décidé , en février dernier, d’interdire le commerce et la consommation d’animaux sauvages. Considéré comme l’épicentre de la pandémie du coronavirus, le marché de Wuhan vendait toutes sortes d’animaux exotiques. Des chercheurs sont persuadés que le coronavirus provient d’un animal sauvage qui a été vendu sur place.

 Crédit Photo : Becky Davis/AFP

Aujourd’hui, l'empire du milieu vient de franchir une nouvelle étape en matière de consommation d’animaux sauvages. En effet, Shenzhen est devenue la première ville chinoise à interdire définitivement la production et la consommation de viande de chat et de chien.

Cette nouvelle loi entrera en vigueur le 1er mai 2020. Pour les législateurs, cette loi est une « exigence de civilisation universelle pour les sociétés modernes ». Ils rajoutent que le fait d’interdire la consommation des animaux sauvages est « une pratique commune dans les pays développés ».

Un porte-parole du gouvernement de Shenzhen a déclaré que les chiens et les chats font partie des animaux de compagnie qui ont développé un lien très fort avec les humains. Cette nouvelle loi est une victoire pour les défenseurs des droits des animaux. Depuis des années, ils réclament l’interdiction complète de la consommation d’animaux sauvages.

Crédit Photo : Reuters 

D’ailleurs, cette pratique ancestrale est de plus en plus critiquée par la nouvelle génération chinoise. En juin dernier, des activistes chinois ont sauvé 62 chiens d’un abattoir clandestin de Yulin. Ces pauvres bêtes étaient destinées à être tuées durant le festival de Yulin.

Contrairement aux idées reçues, la plupart des Chinois ne mangent pas de chiens et s’opposent à cette tradition jugée barbare, comme le confirme le porte-parole de Shenzhen :  « Cette interdiction répond également à la demande et à l'esprit de la civilisation humaine. » Les habitants de la ville pourront toujours manger du porc, du bœuf, du mouton, de l’âne, du lapin, du canard, du poulet, de l’oie et du pigeon.

Crédit Photo : Andy Wong/AFP

La loi a été saluée par le docteur Peter Li, expert sur la politique chinoise en matière de protection animale pour l’association Humane Society International : « Avec Shenzhen qui a pris la décision historique de devenir la première ville de Chine continentale à interdire la consommation de viande de chien et de chat, cela pourrait vraiment être un moment décisif dans les efforts visant à mettre fin à ce commerce brutal. qui tue environ 10 millions de chiens et 4 millions de chats en Chine chaque année ».

Le spécialiste a rappelé que les chats et les chiens sont volés dans les jardins ou saisis dans la rue. Ces derniers sont ensuite battus à morts dans des abattoirs et vendus à des restaurants dans toute la Chine.

Avec ses 13 millions d’habitants , Shenzhen est la cinquième plus grande ville de Chine. Pour Peter Li, elle pourrait servir d’exemple pour les autres villes : « Même si Shenzhen ne représente qu’un petit marché comparé au reste de la province de Guangdong, elle reste une grande ville, plus grande que Wuhan. Cela serait donc significatif et pourrait avoir un effet de domino, avec d’autres villes lui emboîtant le pas ».

Source : Ladbible
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Au sujet de l'auteur : Jenna Barabinot

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.