180 chats et d'autres animaux sauvés d'un refuge car la propriétaire n'avait plus les moyens de s'en occuper

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Trois associations sont venues en aide à une propriétaire de refuge pour chats, chèvres et poneys dans le Morbihan à Augan. Faute de moyen financier et à cause de soucis de santé, elle a vendu ses animaux car elle ne pouvait plus s’occuper d’eux. Les animaux récupérés par les associations ont été transférés dans d’autres refuges.

L’École du chat de Lanvaux, située dans la petite commune de Augan dans le Morbihan, va devoir fermer ses portes aux animaux perdus ou abandonnés. La propriétaire Nelly Santamaria, enseignante de formation, a décidé de vendre les animaux qu'elle avait recueillis pour des raisons financières.

Crédit image: Fondation Bardot

Mardi dernier, la fondation Brigitte Bardot, la SPA et l’assistance aux animaux sont intervenus pour venir en aide à Nelly Santamaria afin de sauver les 180 chats, quatre chèvres, deux poneys et un cheval qu’elle gardait dans son refuge. « Ils vivaient bien traités ici car ils ont tous été abandonnés ou maltraités. Mais avec mes soucis de santé, je ne peux plus m’en occuper », s’explique Nelly Santamaria, très émue devant les responsables des trois associations.

La femme aux cheveux grisonnants en polaire vert, qui a consacré sa vie à ses bêtes, a guidé les salariés de la fondation Brigitte Bardot et les bénévoles venus récupérer les animaux. Un par un, les 180 chats ont été installés dans des cages. « Nous allons ramener 40 chats dans une structure de notre fondation », s’exprime Bruno Jacquelin, directeur de la Fondation Brigitte Bardot qui constate que « tous les animaux bénéficiaient d’un bon traitement et d’un espace suffisant pour vivre. »

Nelly avait décidé de créer cette association car elle ne pouvait plus exercer son métier d’enseignant en informatique dans un lycée professionnel. Elle a dû quitter son emploi après avoir perdu un enfant. La construction d’un refuge pour animaux était une évidence pour elle.

Crédit image: Fondation Bardot

« Maintenant, c’est terminé. Je vais tout vendre car je ne vais pas pouvoir passer devant et voir les cages sans mes chats. Les gens ne pourront plus déposer, comme certains le faisaient avant, des animaux devant ma porte », confie-t-elle.

Santamaria faisait vivre sa tribu avec près de 2000 euros par mois. Ceci sans compter les soins pour certains animaux. C’est grâce aux dons journaliers qu’elle récupérait qu’elle nourrissait et entretenait les animaux du refuge. Mais la somme qu’elle collectait au quotidien n’était pas suffisante : « ce n’est pas avec l’aide de la Fondation 30 millions d’amis que je peux continuer malgré mes soucis de santé. Voilà, c’est la fin », lâche-t-elle, les yeux trempés.

Source : Ouest France
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Au sujet de l'auteur : Salmane S

Journaliste