Nous pourrions être 4 milliards d'êtres humains sur Terre en 2100, selon une étude

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Selon une étude menée par la HSBC, le nombre d’êtres humains vivant sur Terre pourrait descendre à 4 milliards en 2100. Une projection très éloignée des 10 milliards estimés par l’ONU.

En 2020, les scientifiques estimaient que nous étions plus de 7,7 milliards d’êtres humains sur Terre. La HSBC, un groupe bancaire international britannique, a dirigé une étude qui a été publiée ce jeudi 25 août dans les Echos et qui dévoile une toute autre projection.

Selon les économistes de la banque, il pourrait rester 4 milliards d’êtres humains sur Terre en 2100.

Crédit photo : iStock

Cette grande diminution de la population mondiale serait due à la hausse de la mortalité et la baisse de la natalité. En effet, la population serait de plus en plus vieillissante. De plus, les femmes seront plus nombreuses à être sur le marché du travail dans les prochaines années et voudront moins d’enfants. Les prix de l’immobilier sera en hausse et les femmes auront également un meilleur accès aux soins et aux moyens de contraception. Ainsi, l’Europe pourrait perdre la moitié de sa population avant 2070.

« La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement », a déclaré James Pomeroy, économiste chez HSBC.

4 milliards d’êtres humains en 2100

Cette projection est bien loin de celle réalisée par l’ONU, qui estimait que nous serions 8 milliards d’êtres humains sur Terre à l’automne prochain, et 10,4 milliards à la fin du siècle. Selon James Pomeroy, ce pic interviendra bien plus tard, en 2043, avant de connaître une nouvelle diminution en 2050.

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Cette prédiction a été confirmée par Didier Breton, un professeur de démographie interrogé par TF1. Selon lui, il serait tout à fait envisageable que l’on compte 1,5 enfant par femme en 2100, et que la population mondiale diminue de moitié. 

« Cette nouvelle étude exagère les traits, mais penser que le taux de fécondité mondiale puisse rapidement atteindre 1,5 enfant par femme ne relève en rien de la science-fiction. C'est même tout à fait possible », a affirmé l’expert.

Cette diminution du nombre d’humains sur Terre pourrait avoir des conséquences positives pour la planète et l’environnement. Cela nous permettrait de lutter contre le réchauffement climatique mais aussi de limiter les pénuries, dont on parle de plus en plus.

Source : Les Echos

Au sujet de l'auteur : Lisa Guinot

Arrivée tout droit de l’université, Lisa a fait ses premiers pas dans la rédaction web à Demotivateur. Armée de ses mots, elle aspire avant tout à partager des informations pour sensibiliser aux sujets qui lui tiennent à cœur, comme les enjeux environnementaux et la cause animale. En plus de son goût pour la musique, la gastronomie et le cinéma, Lisa a un petit plaisir caché pour l’astrologie.