Depuis le début de la rentrée, des enfants des chômeurs ont un accès limité à la cantine scolaire dans cette commune située dans le Tarn. Une décision qui ne passe pas auprès des parents d’élèves.
La municipalité de Mazamet (Tarn) est formelle : les enfants de chômeurs ne sont plus prioritaires pour accéder à la cantine scolaire, rapporte France 3. En effet, la commune a décidé de prioriser l’accès aux réfectoires aux élevées qui ont au moins un parent qui travaille.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le maire Olivier Fabre (divers droite) assume son choix : «C’est une décision qui nous permet d’accueillir les enfants dans les meilleures conditions. Il faut rendre ce service à ceux qui n’ont pas le temps de rentrer à la maison et de préparer un repas, plutôt qu’à ceux qui ont le temps du fait qu’ils ne travaillent pas».
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Sans réelle surprise, cette mesure ne passe pas auprès des parents d’élèves qui la jugent injuste : «C’est pas juste, ça nous coince à la maison. Même si on voulait mettre notre fille à la cantine, on est bloqué», explique un père de famille en recherche d’emploi.
Une autre initiative fait polémique
De son côté, l’édile précise que les élèves concernés pourront parfois se rendre à la cantine le midi à titre exceptionnel. Par exemple, si leurs parents ont un rendez-vous avec un potentiel employeur. Dans ce cas, ils devront fournir un justificatif.
Mais ce n’est pas tout ! La mairie a aussi décidé d’augmenter les tarifs de la cantine de 20% Depuis septembre, un repas coûte désormais 4 euros 80 par enfant en maternelle. La raison ? Le coût des denrées alimentaires et la flambée des prix de l’énergie
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«C'est énorme pour les familles qui ont des bas revenus. C'est trop cher», avait déclaré une passante interrogée par France 3. Même son de cloche pour cette mère de famille : «Ça devient très compliqué, surtout quand on a plusieurs enfants».
