Couturier de métier ? Et si vous envisagiez de rejoindre les services secrets français ? La Direction générale des renseignements extérieurs (DGSE) cherche justement à recruter un couturier pour une mission spéciale.
Nul besoin d’être un espion pour intégrer les services secrets français. En effet, ces derniers sont continuellement à la recherche de profils divers et variés, même au sein des corps de métiers qu’on imagine bien loin du milieu de l’espionnage et du renseignement.
L’année dernière, la DGSE avait recruté pas moins de 800 personnes, répartis dans 248 corps de métier différents. Désormais, ils recherchent donc un “couturier de matériaux souples”, capable de cacher du matériel de surveillance dans des sacs ou vêtements d’espion en mission.
L’annonce n’est pas parvenue par message crypté sur la patte d’un pigeon mais sur la plateforme de réseau professionnel Linkedin. L’offre d’emploi indique que la recrue intégrera une “unité de confection textile et cuir orientée dans le travail de l’accessoire.”
Le couturier ou la couturière aura notamment la charge “d’effectuer des retouches spécifiques et de modifier des compositions existantes, majoritairement en pièce unique ou très petite série”. Autrement dit, la recrue devra être capable d’insérer du matériel d’espionnage (micro, caméra, etc…) dans des sacs, sacoches, valises ou vestes.
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La DGSE recrute du sur-mesure
Si vous êtes intéressé par cette fonction originale, il faut être “titulaire d'un bac pro et/ou d’un BTS métier de la mode/métier du cuir”. L’annonce précise que la DGSE recherche également une personne rigoureuse, fiable, persévérante avec un esprit d'initiative et d'innovation.
En outre, une “maîtrise des machines de couture industrielles” et des “bonnes connaissances des matières manipulées et de leurs caractéristiques” sont également requises.
Dans le processus de recrutement, le candidat choisi devra aussi se préparer à une enquête de sécurité, durant une période de six mois. Il devra ensuite éviter de mentionner son employeur, ou même parler de sa journée, y compris au sein de son foyer.
D’ici 2030, les services secrets français prévoient de recruter 700 personnes supplémentaires afin de renforcer leurs effectifs.