En Espagne, une téléopératrice s’est récemment fait licencier. La raison ? Elle a passé 1 500 appels en deux mois et n’a abouti à aucune vente.
Au quotidien, la mission principale des téléopérateurs est de joindre des clients ou des prospects par téléphone et de leur proposer les produits de leur entreprise afin de conclure des ventes.
Mais aujourd’hui, de plus en plus de personnes en ont assez du démarchage téléphonique et les astuces pour limiter les appels indésirables se multiplient. C’est le cas de ces trois mots qui permettent de faire fuir les démarcheurs, ou encore de cette astuce efficace qui met fin aux appels intempestifs.
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1 500 appels infructueux
Ainsi, les téléopérateurs peuvent avoir des difficultés à conclure des ventes quand ils réussissent à joindre leurs clients. En Espagne, une téléopératrice en a récemment fait les frais. Comme le rapporte le média espagnol La Razón, l’employée a passé 1 500 appels en deux mois et n’a décroché aucune vente. Elle touchait un salaire annuel de 30 615 euros, soit près de 2 500 euros par mois.
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L’entreprise qui l’employait a donc décidé de la licencier. Le principal fait qui lui était reproché était le grand nombre d’appels sans résultat. Mais en plus de cela, l’employée avait commis d’autres manquements et débordements. L’entreprise a remarqué une baisse continue de ses performances, un manque manifeste de bonne foi ainsi que des retards à répétition.
Elle fait appel
En plus de cela, la téléopératrice utilisait son ordinateur au travail à des fins personnelles, pour faire des achats ou des cours en ligne. Elle aurait également ignoré les recommandations de sa hiérarchie concernant le tabagisme au bureau et l’enregistrement des présences.
Après sept ans d’expérience, l’employée a décidé de faire appel en apprenant son licenciement. Cependant, sa demande a été rejetée car la Cour suprême espagnole a estimé qu’elle avait “gravement violé ses obligations professionnelles”.
Au tribunal, l’employée n’a présenté aucun argument pour se défendre et n’a pas réussi à expliquer ni réfuter la baisse de son activité et le manquement à ses obligations professionnelles. Elle a donc été définitivement licenciée.
