Ce mardi 10 juin se déroulait la commission d’enquête sur TikTok à l’Assemblée nationale. Interrogé à ce sujet, l’influenceur controversé Nasdas a eu un échange lunaire avec un député.
Mardi 10 juin, cinq influenceurs controversés ont été auditionnés dans le cadre d’une commission à l’Assemblée nationale. Le sujet ? Les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs.
Parmi les créateurs de contenu convoqués, on retrouve le couple Manon et Julien Tanti, l’influenceur masculiniste Alex Hitchens, AD Laurent et Nasdas, deuxième Français le plus suivi sur Snapchat.
Crédit Photo : YouTube - lcp
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le snapchateur originaire de Perpignan a offert un spectacle divertissant.
Au cours de son audition - qui a duré plus d’une heure - le Sudiste a été invité par les députés à donner des détails sur ses revenus issus de son activité sur les plateformes.
« J’ai dû gagner 5000 euros en cinq ans sur TikTok », a indiqué le Perpignanais.
Crédit Photo : Nasdas / Instagram
Un échange lunaire
Dans la foulée, l’influenceur de 29 ans a expliqué que Snapchat était sa plus grosse source de revenus, sans en dévoiler le montant.
Sa réponse a été jugée incomplète par le président de commission, Arthur Delaporte, qui a souhaité en savoir plus.
Celui qui est suivi par 9,2 millions d’abonnés sur Snapchat a évoqué son chiffre d’affaires. Cette fois encore, il s’est montré très évasif.
« En chiffre d’affaires, on est à des centaines de milliers d’euros par mois », a-t-il déclaré.
« Des centaines ? », a insisté Arthur Delaporte. Ce à quoi à répondu Nasdas : « Oui, quelques centaines. Et vous ? ».
De son côté, le député socialiste s’est prêté au jeu et n’a pas hésité à lui répondre : « Le salaire net d’un député, après impôt, c’est à peu près 5 000 euros », a-t-il indiqué.
Nasdas, quant à lui, a continué à plaisanter : « J’ai vu à l’extérieur, et j’étais étonné, que vous aviez des chauffeurs ? ».
Loin de se laisser déstabiliser par cette pique, Arthur Delaporte a assuré qu’il s’agissait de «chauffeurs partagés, il y en a une dizaine pour toute l’Assemblée ».
« Ce n’est pas une accusation », a alors riposté Nasdas.
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Bon joueur, le président de la commission a poursuivi des explications :
« Je vous l’annonce, comme ça, vous le saurez. Il y a une dizaine de chauffeurs pour l’Assemblée nationale, mais en fait, pour 577 députés, et ils font de la dépose, mais finalement, ce ne sont pas nos chauffeurs », a-t-il conclu.
Une bonne leçon pour Nasdas ?