Georges, 62 ans, refuse de vendre son verger aux promoteurs malgré une offre de... 5 millions d'euros

À Saint-Laurent-du-Var, un électricien retraité fait de la résistance face aux offres mirobolantes de promoteurs immobiliers qui lorgnent sur son verge. Le séxagénaire a même refusé 5 millions d’euros.

Parfois, la valeur sentimentale que peut susciter un bien est inquantifiable, même quand on parle de sommes d’argent folles. Sur les hauteurs de la Côte d’Azur, Georges, un électricien retraité âgé de 62 ans, profite de sa retraite sur son verger qui s’étend sur 5000 mètres carrés.

Un verger pas à vendre à Saint-Laurent-du-VarCrédit photo : BFM TV

Au milieu de ses citronniers et de ses oliviers qu’il cultive avec amour, il peut savourer une vue incroyable sur la mer Méditerranée. Cependant, la propriété est aujourd’hui l’objet de convoitises de promoteurs immobiliers qui souhaitent construire une résidence de luxe sur ce terrain.

Or, Georges ne l’entend pas de cette oreille, quelque soit l’offre proposée. Auprès de BFM TV, il évoque un “harcèlement” au quotidien avec des offres qui arrivent tous les jours. En effet, le retraité s’est vu offrir jusqu’à cinq millions d’euros par des promoteurs immobiliers. Une offre qu’il a refusé sans hésiter pour la simple et bonne raison que Georges a fait une promesse à son oncle, ancien propriétaire.

Vue sur la mer Méditerranée du vergerCrédit photo : Nice-Matin

Une valeur sentimentale et historique

George est devenu propriétaire du terrain après la mort de son oncle. Il lui alors promis de prendre soin du verger et de ne jamais le vendre. À cette valeur sentimentale s’ajoute également la dimension historique de la propriété puisque son oncle aidait secrètement à nourrir le quartier lors de la Seconde guerre mondiale grâce à son verger.

“Tous ces oliviers, c’est moi-même qui les a plantés, un après l’autre. J’ai tout fait à la main. C’est toujours par passion et pour garder tous les arbres qui ont été plantés par mon oncle et mon défunt papa”

Georges sur son verger à Saint-Laurent-du-VarCrédit photo : Véronique Varin / France Télévisions

À travers les années, des immeubles ont poussé tout autour de son verger, qui apparaît comme la seule terre agricole au milieu d’un océan de béton. Malgré ça, il compte bien préserver cet espace naturel jusqu’à sa mort. George préfère laisser le choix de vendre ou non plus tard à ses deux enfants. D’ici là, la valeur du terrain aura certainement gonflé.

Source : BFMTV
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