Outre les problèmes physiques et digestifs, la position que vous adoptez lorsque vous dormez peut avoir des conséquences sur votre santé mentale, révèle un expert.
Quelle position adoptez-vous la nuit ? La réponse peut être d’une importance capitale selon Lev Fomchenkov, un spécialiste du sommeil. Ce dernier explique que la position dans laquelle vous vous endormez peut avoir des conséquences directes sur votre santé mentale.
Que vous dormiez sur le côté gauche, sur le côté droit, sur le dos ou sur le ventre, l’impact n’est pas le même pour le cerveau. Ainsi, une position serait préférable plutôt que les autres citées.
Dans un échange avec le Daily Mail, celui qui est aussi le PDG de Cosmic Nootropic explique que dormir sur le côté (droit ou gauche, c’est sans importance) peut protéger votre cerveau de la démence et de la maladie d'Alzheimer.
Cet expert conseille de surveiller la position dans laquelle vous dormez
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Le spécialiste assure que dormir sur le côté droit comme sur le côté gauche améliore « la santé du cerveau ». D’ailleurs, il précise que l’on a tendance à trop se focaliser sur la durée de sommeil alors que la position est encore plus importante :
« La plupart des gens pensent au sommeil en termes de durée, c’est-à-dire les huit heures de sommeil recommandées. Cependant, la position peut également jouer un rôle important dans la santé du cerveau. »
En effet, en dormant sur le côté, vous favorisez la circulation du liquide céphalo-rachidien. De ce fait, vous éliminez les toxines du cerveau, celles responsables du déclin de la mémoire, complète le site TF1 info.
« Cette position aide le liquide à circuler plus efficacement dans le tissu cérébral. Du coup, il élimine plus facilement les protéines nocives qui peuvent s’accumuler et contribuer au déclin cognitif. Cela inclut des protéines comme la bêta-amyloïde et la tau, qui sont liées à la maladie d’Alzheimer lorsqu’elles s’accumulent au fil du temps », ajoute l’expert.
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En revanche, si vous dormez sur le dos ou sur le ventre, vous empêchez ce procédé de fonctionner correctement. La position adoptée va comprimer certaines régions du cerveau, notamment celle du système glymphatique en charge de l’élimination des toxines. Lev Fomchenkov compare ainsi ce procédé à l’accumulation de poubelles. Il devient plus difficile de s’en séparer ensuite. Ce sont ces toxines qui « interfèrent avec la communication neuronale et peuvent conduire aux problèmes de mémoire que nous associons au vieillissement et à la démence », ponctue l’expert.
Jusqu’à présent, aucune autre étude scientifique n’a trouvé de lien entre la position pour dormir et la démence.