Atteinte de la maladie d'Alzheimer à 48 ans, cette maman solo décide de mourir, mais n'ose pas le dire à sa fille

Une maman célibataire de 48 ans atteinte d’Alzheimer a décidé d’avoir recours à l’euthanasie.

Il y a deux ans, la vie de Rebecca a changé du jour au lendemain après un rendez-vous chez un neurologue.

À l’époque, cette mère de famille de 48 ans a découvert qu’elle souffrait d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer.

Cette maladie neurodégénérative affecte la mémoire et d’autres fonctions cognitives, comme le langage, le raisonnement ou encore l’apprentissage, explique l’Institut Pasteur.

Maladie d'Alzheimer Crédit Photo : iStock

Dans la foulée, Rebecca, qui vit en Colombie-Britannique (Canada), a appris qu’elle avait une espérance de vie de 8 à 12 ans.

Aujourd’hui, celle qui travaillait dans le domaine du social a pris une décision radicale. Elle va avoir recours à l’aide au suicide assisté avant d’être complètement affaiblie par la maladie.

Des symptômes qui s'aggravent jour après jour 

Sa décision intervient après deux années mouvementées, qui ont bouleversé sa vie de maman solo multitâche. Tout a commencé lors d’une journée ordinaire de travail.

« J'ai ouvert mon ordinateur portable – je travaillais à domicile – et je n'avais aucune idée de comment faire mon travail », a-t-elle déclaré au Daily Mail.

Avant d’ajouter :

« J’ai alors consulté mes notes, mais je ne comprenais toujours pas comment faire mon job ».

Quelques mois plus tard, la Canadienne a appris le terrible diagnostic après une série de tests et d’examens.

Rebecca Crédit Photo : DR

Depuis, ses symptômes ont progressé. Les problèmes cognitifs de Rebecca ont accentué son anxiété sociale de longue date, rendant les interactions déjà difficiles avec les étrangers encore plus déconcertantes.

La quadragénaire a créé une campagne GoFundMe pour couvrir les frais liés à ses soins et organise désormais le temps qu'il lui reste. Elle a rédigé son testament et réglé sa police d’assurance-vie.

Une épreuve pour toute la famille

Comme elle le précise, la partie la plus difficile fut d’annoncer son diagnostic à ses deux filles, âgées d’une vingtaine d’années.

Selon ses propres mots, sa fille ainée a mieux encaissé le choc. D’après elle, cette dernière est une personne organisée. Elles ont discuté ensemble de l’avenir afin de mieux l’appréhender. Toutefois, elle n’a pas eu les mêmes conversations avec sa cadette. 

« C'est plus difficile de lui parler de ça, mais ma fille aînée est quelqu'un qui planifie tout, donc elle me ressemble beaucoup, ce n'est pas une question d'émotions, c'est une question de planification (…) Elles ne veulent peut-être pas l'admettre pour l'instant, mais j'ai été leur phare, leur roc... et la seule chose dont je suis fière dans ma vie, c'est d'avoir été présente pour mes enfants. Et l'idée qu'elles perdent cette sécurité me terrifie », a-t-elle expliqué.

Une femme âgée et sa fille se tiennent la main Crédit Photo : iStock

Malgré tout, Rebecca n’a pas peur de la mort.

« J'ai travaillé dans les soins palliatifs et dans un hospice, et la mort et le processus de fin de vie ne me font pas peur ».

En attendant une date ultérieure à déterminer, cette dernière s'est inscrite au programme canadien d'aide médicale à mourir (AMM), qui permet aux personnes de demander l'euthanasie légale.

« Cela fait définitivement partie intégrante du partage de mon parcours, d'en parler également, car je sais que c'est assez controversé, mais c'est la voie que ma famille et moi avons choisie », a-t-elle conclu.

Source : Daily Mail
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Au sujet de l'auteur :

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.