En Chine, une femme a contracté une maladie incurable après une soirée karaoké.
Récemment, une femme originaire de Chine s’est adressée à ses abonnés sur Douyin (version chinoise de TikTok, ndlr) pour raconter la terrible mésaventure qui lui est arrivée il y a huit ans.
Cette habitante de la province de Zhejiang assure avoir contracté une maladie incurable après s’être rendue dans un karaoké de la région.
Selon ses dires, elle a développé une infection après avoir voir tenu un micro trop près de son visage. Comme elle le précise, les premiers symptômes sont apparus peu de temps après cette sortie. Des tests médicaux ont révélé qu’elle était touchée par le virus de l’herpès.
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Dans son message, la principale concernée n'a pas révélé quelle souche d'herpès elle avait contracté.
Le type 1 (HSV-1) se transmet principalement par contact oral. Celui-ci provoque des infections dans ou autour de la bouche. Il peut également provoquer un herpès génital, détaille l’Organisation mondiale de la Santé. Le type 2 (HSV-2), quant à lui, se transmet par contact se*uel et provoque l’herpès génital.
Toujours selon l’OMS, il n’existe aucun traitement particulier pour soigner ces deux virus, qui restent dans l’organisme à vie. Néanmoins, il existe des médicaments et des crèmes visant à réduire la durée des symptômes et soulager la douleur causée par les lésions.
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« Je dois porter ce virus à vie »
Huit ans plus tard, la chanteuse affirme qu’elle doit faire face à une série de symptômes inconfortables liés à son herpès. Parmi les signes les plus récurrents, elle cite les boutons de fièvre.
« Je dois porter ce virus à vie (…) », confie-t-elle.
Cités par le Daily Mail, les experts de Li.Lac, une entreprise spécialisée dans la désinfection des microphones, rappellent que les objets « contaminés sont susceptibles de propager des bactéries et autres maladies ».
« Cela est particulièrement préoccupant dans les environnements où plusieurs personnes peuvent utiliser le même microphone, comme dans les studios d'enregistrement, les théâtres et les salles de conférence », explique la société.
Elle ajoute :
« Les micros peuvent abriter des allergènes et des irritants susceptibles de déclencher des problèmes respiratoires chez les personnes sensibles ».
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Cependant, le HSV-1 est un virus fragile, qui perd da viabilité en dehors d’un organisme infecté, soulignent les experts.
« Le risque le plus élevé serait que vous utilisiez immédiatement un micro avec lequel une personne atteinte d'un herpès labial actif est entrée en contact et que vous ayez des lésions cutanées sur la bouche par lesquelles le virus pourrait pénétrer », concluent les spécialistes.
En 2020, 3,8 milliards de personnes de moins de 50 ans étaient porteuses du HSV-1, selon l’OMS.