Des fourmis « renifleuses » de cancers, une première mondiale que l'on doit à des chercheurs français

C’est du jamais vu ! Des chercheurs français ont réussi à apprendre à des fourmis à détecter les cancers.

C’est une première mondiale !

Des scientifiques français ont réussi l’incroyable prouesse de dresser des fourmis pour qu’elles soient capables de détecter les cancers grâce à leur odorat.

Une avancée médicale unique en son genre, réalisée conjointement par le CNRS, l’Inserm, l’université Sorbonne Paris-Nord et l’Institut Curie.

En laboratoire, les insectes entraînés ont ainsi montré leur faculté à repérer les cancers.

Crédit photo : Pixabay

Des fourmis capables de détecter les cellules cancéreuses grâce à leur odorat

L’expérience menée proposait ainsi deux récipients sur une table. L’un renfermait une préparation liquide contenant des cellules cancéreuses. Quant à l’autre, il ne contenait que des cellules saines.

Et dans quasiment tous les cas de figure, les fourmis se dirigeaient vers le premier récipient, montrant ainsi leur capacité olfactive.

Sur la centaine de fourmis entraînées, les chercheurs ont en effet observé un taux de succès de 95 %.

Si l’expérience a été menée avec seulement trois lignées de cellules cancéreuses, « il n’y a aucune raison de penser que ça ne fonctionnera pas pour d’autres types de cellules cancéreuses », affirme Baptise Piqueret, l’un des chercheurs ayant participé aux travaux.

De plus, les fourmis apprennent beaucoup plus vite à repérer que les chiens, eux aussi capables de détecter certains cancers comme celui du sein, en reniflant les odeurs de respiration.

Il ne faut en effet que… 10 minutes aux fourmis pour acquérir ce don, contre 6 mois à un an pour les chiens, sans parler des coûts d’élevage.

Crédit photo : Pixabay

Pour apprendre aux fourmis à repérer les cancers, les scientifiques ont appliqué le bon vieux principe de récompense en plaçant une goutte d’eau sucrée près des échantillons contenant des cellules cancéreuses. Et les fourmis ont très vite associé le liquide à l’odeur particulière des cellules malades.

Si ces travaux se confirment, les chercheurs pourraient à l’avenir utiliser ce genre de « test de la fourmi » dans les hôpitaux en cas de suspicion de tumeur.

Source : CNRS
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Au sujet de l'auteur :

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.