Alors qu’elle effectuait un voyage en train, une jeune femme a écopé d’une lourde amende à cause des… miaulements de son chat.
Un passager indésirable.
Jeudi 21 août 2025, Camille, son compagnon Pierre et leur chat Monet, sont montés à bord d’un train reliant Paris à Vannes.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le trajet a pris une tournure inattendue, rapporte BFMTV.
Agacé par les miaulements du félin, un passager s’est plaint du bruit auprès d’un contrôleur SNCF. Résultat : les propriétaires de l’animal ont reçu une amende de 110 euros de la part d’un agent.
Son chat miaule lors d'un trajet en TGV, elle doit payer 110 euros d'amende pic.twitter.com/ELFy6dEQrj
— BFMTV (@BFMTV) August 26, 2025
Comme le précise sa maîtresse, la boule de poils voyageait en toute légalité : elle était munie de son billet d’un montant de sept euros. En plus de cela, Monet était confortablement installé dans sa caisse de transport.
Le hic ? L’animal a eu le malheur de pousser de petits gémissements quelques minutes après le départ.
« Il a un petit peu miaulé au début du trajet et suite à la plainte d'un voyageur, un contrôleur nous a mis une amende », explique Camille auprès de la chaîne d’information.
« Le chat était bruyant »
De son côté, le contrôleur livre une autre version. Selon la contravention, le chat n’arrêtait pas de miauler, ce qui a provoqué des plaintes de « plusieurs voyageurs ».
Face à cette situation, l’agent a proposé à la voyageuse de changer de place. Mais celle-ci aurait refusé.
« Le chat était bruyant, nous engageons la demande de relevé d’informations pour trouble à l’ordre public », détaille le document.
Crédit Photo : Shutterstock
Aujourd’hui, Camille pointe du doigt une injustice.
« C'est quand même dommage que la SNCF puisse verbaliser des personnes qui voyagent simplement avec leur animal, qui sont en règle et qui ont pris toutes les précautions nécessaires », souligne la principale concernée.
Face au mécontentement de la contrevenante, la SNCF assure « qu’il ne s’agit pas d’une verbalisation parce que le chat miaulait ».
« C’est en réalité parce qu’à la suite de plaintes de nombreux voyageurs auprès des chefs de bord, ainsi que de vives tensions entre cette voyageuse et d’autres clients, nos chefs de bord lui ont proposé d’être replacée dans la voiture d’à côté », relate la société ferroviaire.
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Auprès de nos confrères, l’entreprise indique qu’elle a l’intention de contacter la passagère pour « lever tout potentiel malentendu ».