Après avoir protégé une adolescente d’une agression sexuelle dans un train, une militante féministe a subi le même sort quelques minutes plus tard.
Une scène glaçante s’est produite dans la soirée du jeudi 30 octobre dans le sud de la France.
Comme le rapporte Le Midi Libre, une adolescente de 17 ans a été victime d’une agression sexuelle sur le quai de la gare de Sète après qu’un homme a glissé sa main sous sa jupe, aux alentours de 22 heures 30.
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« Il se mettait devant les filles »
La jeune fille, qui était accompagnée de son amie, s’est rapprochée d’une femme qui se trouvait un peu plus loin sur la voie.
Le duo a alors raconté ce qui venait de se passer. La voyageuse, une militante féministe âgée de 36 ans, a décidé d’accompagner les deux copines à l’intérieur du train à destination de Montpellier par mesure de sécurité.
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Selon les informations du quotidien régional, l’agresseur est réapparu et est monté dans le même wagon que les usagères.
« Il se mettait devant les filles pour les avoir à vue », raconte la trentenaire dans les colonnes du journal.
La militante est agressée à son tour
Lorsque le train est arrivé à Montpellier, l’individu a tenté de suivre les deux adolescentes. Face à cette situation, la militante est intervenue pour les protéger. C’est dans ce contexte que cette dernière a subi des attouchements.
« Je lui ai dit d’attendre, mais il a commencé à me tripoter les fesses. Je suis me retournée, je l’ai agrippé au cou et je lui ai hurlé dessus ».
Ses cris ont alerté les passagers et les contrôleurs SNCF, ainsi que la police ferroviaire. Les autorités présentes sur place ont interpellé l’auteur des faits : un homme de 33 ans.
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Selon les premiers éléments de l’enquête, l’agresseur, qui réside à Sète, est en situation irrégulière. Il fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2024.
La jeune fille mineure et sa sauveuse ont porté plainte au commissariat. La bonne samaritaine, Vigdis Morisse-Herrera, est à la tête de l’entreprise Opale Care, une application qui aide les victime de violences conjugales. En parallèle, cette femme supervise l’association Les Tricoteuses hystériques, qui lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
