Après « Mischa », c'est au tour des ours « Glasha et Bony » d'être en danger

Bouton whatsapp

Propriétés de dresseurs peu recommandables qui les exploitent dans des spectacles, deux ours du Loir-et-Cher seraient actuellement en danger.

Déjà à l’origine du sauvetage de l’ours de foire Mischa il y a un mois et demi, l’association One Voice s’inquiète désormais du sort réservé à deux autres ursidés, exploités par des dresseurs dans des conditions jugées ignobles.

Des vidéos tournées par cette association, engagée dans la protection animale, ont ainsi mis en lumière le calvaire que vivent ces deux ours prénommés « Glasha et Bony ». Ces derniers sont en effet détenus dans de véritables cachots et souffriraient de malnutrition.

L'ours Mischa. Crédit : AVES France

La situation alarmante des deux animaux avait déjà été dénoncée début septembre en même temps que celle de l’ours Mischa, lequel a eu plus de chance que ses congénères en étant retiré à son dresseur avant d’être accueilli le 14 octobre dernier par La Tanière, un zoo-refuge situé près de Chartres.

Arrivé très mal en point dans la structure, Mischa avait très vite été pris en charge par le personnel d’une clinique réputée, laquelle est parvenue à le remettre sur pattes malgré de graves blessures et un souci pulmonaire, qui a longtemps fait craindre le pire.

Depuis, il a repris du poil de la bête et grossi de 40 kg. Néanmoins, l’animal devra subir « des traitements lourds toute sa vie, car son infection a été aggravée par un manque de soin », a ainsi précisé la vétérinaire qui l’a soigné, dans un courrier adressé au Préfet du Loir-et-Cher ce lundi.

La missive demande par ailleurs « un retrait à titre conservatoire du certificat de capacité » des propriétaires de Glasha et Bony, qui sont donc toujours aux mains de leurs dresseurs, en dépit des nombreux signalements.

Le refuge de La Tanière se dit prêt à accueillir les deux ours menacés, afin de leur éviter de subir le même sort que Mischa, dont certaines phalanges ont été rongées par les multiples infections qu’il a contractées.

Source : Le Parisien

Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.