Un enseignante héroïque est morte après sauvé une vingtaine d’élèves d’un incendie au Bangladesh.
Mahreen Chowdhury était une enseignante exceptionnelle. Celle-ci a perdu la vie après avoir secouru une vingtaine d’élèves piégés dans un bâtiment en feu, à la suite du crash d’un avion de chasse au Bangladesh.
Les faits se sont déroulés lundi 21 juillet à Dacca, la capitale du pays, aux alentours de 13 heures.
Mahreen Chowdhury se tenait comme chaque jour devant l’école Milestone School and College, où elle accompagnait les élèves à la sortie, lorsque l’appareil s’est écrasé sur un immeuble de deux étages voisin.
Le choc a déclenché un incendie, qui s’est propagé à grande vitesse. Alors que l’immeuble était en flammes, la professeure s’est rendu compte que des élèves étaient encore à l’intérieur.
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« Ces enfants, ce sont aussi les miens »
Face à cette situation, Mahreen Chowdhury s’est précipitée dans les salles de classe pour secourir les écoliers.
«J’ai fait de mon mieux pour sortir environ 20 à 25 enfants », a-t-elle raconté à son mari après le sauvetage, selon les propos rapportés par la BBC.
Prise en charge par les secours, la bonne samaritaine a été transportée vers l’Institut national des brûlés de Dhaka, où elle a été placée sous respirateur artificiel. Son geste héroïque a eu de lourdes conséquences sur sa santé puisque cette dernière présentait des brûlures très graves sur presque tout le corps.
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Interrogé par nos confrères, le mari de la victime a révélé ce que son épouse lui a confié avant d’être hospitalisée : « Ces enfants, ce sont aussi les miens ».
« Elle était encore en vie. Elle prononçait les paroles les plus nobles avec une grande force mentale. Car elle brûlait presque à cent pour cent, intérieurement et extérieurement », poursuit l'homme.
Mahreen Chowdhury s’est éteinte quelques heures plus tard des suites de ses blessures. Elle enseignant dans cette école depuis dix-sept ans. Cet incident a provoqué la mort de 31 personnes, dont 25 enfants. Plus de 160 personnes ont subi des blessures. Parmi elles figurent des élèves âgés de 10 à 15 ans.
Les funérailles de l’institutrice ont eu lieu mardi dans son district natal Nilphamari (nord du pays). À noter qu’une journée de deuil national a été décrétée pour rendre hommage aux victimes.