On prend aujourd'hui la direction de la Mongolie pour découvir une chasse ancestrale que seuls quelques initiés continuent de se transmettre de génération en génération.
Si la Mongolie devient une destination de plus en plus privilégiée par les voyageurs, elle demeure une terre encore épargnée par le tourisme de masse, mais pour combien de temps...
C’est ici dans ce pays aride que s’étendent des steppes à perte de vue où vivent de nombreux Mongols semi-nomades, qui perpétuent les traditions ancestrales d’une civilisation dont l’empire fut jadis l’un des plus grands que le monde ait jamais connu.
Crédit : theolator instagram
La chasse à l’aigle – qui consiste à dresser des rapaces pour les entraîner à chasser des proies - fait partie de cet héritage d’un autre temps que ce peuple de cavaliers s’efforce de transmettre, mais sa pratique se perd avec l’arrivée progressive de la modernité.
Un petit nombre de Mongols, estimé à 300 individus, continue néanmoins de chasser à l’aigle. On les appelle les Berkutchi ! On trouve ces fauconniers principalement dans la région de l’Altaï, située à l’Est du pays, non loin de la frontière avec la Russie.
C’est dans cet endroit isolé, loin de tout, que le photographe allemand Leo Thomas s’est récemment rendu. Passionné d’histoire, l’intéressé souhaitait découvrir la culture locale et il n’a pas été déçu du voyage en rencontrant l’une des toutes dernières chasseuses à aigle – elles ne seraient plus qu’une dizaine - du pays.
Prénommée Zamambol, cette dernière, encore adolescente, passe ses semaines sur les bancs de l’école mais une fois le week-end arrivé, elle monte à cheval et s’entraîne à cette chasse ancestrale aux côtés d’une de ses frères.
Un art dans lequel elle excelle, comme a pu s’en apercevoir Leo Thomas qui a eu l’immense privilège d’assister à un entraînement de la jeune fille, qu’il a immortalisée.
De sublimes clichés qui semblent hors du temps !
Crédit : theolator instagram
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