Une enseignante a récemment confié qu'elle avait du mal à joindre les deux bouts en raison d'un salaire insuffisant.
On ne vous apprend rien si l'on vous dit que le métier d'enseignant n'est pas de tout repos. Un constat valable dans tous les pays.
Entre la gestion des élèves, la fatigue nerveuse ou encore la correction des copies, les journées peuvent être longues pour les professeurs qui aimeraient parfois davantage de considération. Un manque de reconnaissance qui s'accompagne d'une rémunération en deçà des attentes et souvent jugée insuffisante.
C'est notamment le cas aux États-Unis, où les salaires dans le primaire et le secondaire ne permettent pas toujours aux enseignants de joindre les deux bouts. La situation est telle dans certains États qu'il n'est pas rare que des professeurs exercent un deuxième emploi en parallèle afin d'arrondir leurs fins de mois.
Lexie Firment ne le sait que trop bien. Cette enseignante américaine, qui publie régulièrement des vidéos sur les réseaux sociaux, s'est récemment confiée sur sa situation précaire, en expliquant qu'elle ne parvenait pas à s'en sortir en raison de son maigre salaire.
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À bout, cette enseignante ne parvient plus à joindre les deux bouts avec son maigre salaire
« Je n'ai pas les moyens de payer mon loyer ce mois-ci, je suis tellement fauchée (...) mon salaire bi-hebdomadaire correspond en gros à mon loyer moins 500 dollars (soit 3 000 $ par mois NDLR) », détaille-t-elle dans une vidéo publiée le 1er novembre dernier sur TikTok.
« Si vous faites le calcul, je me retrouve à devoir de l'argent à la fin du mois. Sans compter les courses », précise-t-elle ensuite.
@missfirment Hey rats, i am a teacher and i can barely afford rent and groceries. This is the sad truth of teaching in 2023. Impossible to do it all. #teachertruth #teachersalary #brokteacher #teachersalaries #teachersalarydoesntpaybills #broketeachers #payteachersmore #payteacherslikeproffessionals #payteachersmoremoney #teachertired #teachermentalhealth #cantaffordit original sound - Lexie Firment
Auparavant, Lexie - qui réside à Cleveland dans l'Ohio - avait indiqué que son loyer mensuel s'élevait... à 2 000 dollars. Une somme considérable d'autant qu'elle doit également payer 400 dollars supplémentaires pour sa voiture par mois et encore 100 dollars pour l'assurance de cette dernière, comme elle l'explique dans la vidéo.
« C'est la triste vérité de l'enseignement en 2023. Impossible de tout faire », peut-on lire dans la légende de cette dernière..
« Je viens de réaliser dans la voiture que je vais vraiment m'endetter si je continue à être enseignante », poursuit Lexie, manifestement à bout.
Visionnée plus de 2 millions de fois, sa publication n'a pas manqué de faire réagir, à commencer par ses collègues qui n'ont pu que confirmer à leur tour la précarité de leur métier.
« La même pour moi et n'oublions pas le remboursement des prêts étudiants pour le diplôme dont j'avais besoin pour enseigner », a ainsi déploré une internaute.
« J'attends le jour de la paie avec un nœud dans l'estomac et je pleure le jour de la paie car il ne me reste que 30 dollars », a regretté un autre.
En réaction à cette séquence, certains étudiants souhaitant devenir professeurs ont par ailleurs confié qu'ils hésitaient à poursuivre leurs études, en raison de la précarité de la profession.
