Suspectée d'avoir frappé son enfant dans un train, une femme d'une quarantaine d'années a été arrêtée.
C'est un cas de violence familiale qui en a choqué plus d'un.
Une mère de famille a été arrêtée après avoir violemment frappé son fils dans un TGV, sous le regard médusé des autres passagers. Placée en garde à vue à sa descente du train, cette dernière s'est temporairement vue retirer la garde de son enfant.
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Elle frappe son fils dans le train, sous le regard outrés des passagers
Les faits se seraient produits le samedi 6 décembre, à bord d'un TGV de la SNCF reliant Lille (Nord) - d'où est originaire la suspecte - à Nîmes (Gard). Selon nos confrères du Parisien, tout serait parti d'une banale maladresse de son fils, coupable d'avoir commis une petite bévue. Durant le trajet, l'enfant, âgé de 6 ans, aurait en effet renversé du soda sur un siège, provoquant ainsi la colère de sa mère. Âgée de 42 ans, cette dernière aurait alors attrapé la tête de son fils avant de la frapper sur la tablette. Elle l'aurait également étranglé tout en lui tirant les cheveux, selon les témoignages des passagers présents dans la rame, lesquels, choqués, ont donné l'alerte.
« Plusieurs usagers ont effectué un signalement via le 3117 », a ainsi indiqué une source proche du dossier. Pour rappel, ce numéro spécial (31 117 par SMS n.d.l.r), mis en place par la SNCF et la RATP, permet aux voyageurs de signaler des situations de violence, dont ils seraient témoins dans les transports en commun.
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Interpellée par la police en gare de Marne-la-Vallée-Chessy, en Seine-et-Marne, la mère de famille a été placée en garde à vue pour « violences volontaires par ascendant sur mineur de 15 ans ». Toujours entendue par les policiers, à l'heure où nous écrivons ces quelques lignes, elle encourt une peine de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Quant à l’enfant, « il a été pris en charge de manière temporaire par les services de l’aide sociale à l’enfance », a indiqué le parquet de Meaux.
Les enquêteurs doivent désormais déterminer si ces violences étaient de l'ordre de l'exceptionnelle, ou si elles s'avèrent, au contraire, récurrentes.
