Une astronaute de la NASA photographie un événement lumineux incroyable au-dessus de la Terre

Alors qu’une partie des États-Unis est en proie à de violents orages et inondations, un phénomène rare s’est produit, permettant à une astronaute de le capturer en photo.

Le phénomène est suffisamment rare pour être souligné. Heureusement, l’astronaute de la NASA, Nichole Ayers, a pu l’immortaliser depuis la Station spatiale internationale (ISS). Envoyée dans l'espace dans le cadre de la mission Crew-10, de SpaceX, Nicole Ayers a aperçu un farfadet émanant d’un violent orage au-dessus du Mexique le jeudi 3 juillet, renseigne le site Live Science.

Les farfadets (sprite, en anglais) sont des phénomènes lumineux transitoires qui se produisent à plusieurs dizaines de kilomètres au-dessus des orages, dans la haute atmosphère. Dès lors, ils sont difficiles à repérer depuis la terre ferme.

« Waouh ! En survolant le Mexique et les États-Unis ce matin, j'ai aperçu ce farfadet », écrit Nicole Ayers en légende de sa photo, sur X.

Farfadet aperçu depuis l'espaceCrédit photo : Nicole Ayers/ X

Une méduse rouge dans le ciel

Un farfadet capturé depuis la Terre en Dordogne, en 2023 

Un farfadet capturé depuis la Terre en Dordogne, en 2023. Crédit photo : Sud Ouest

Les farfadets sont des éclairs puissants qui ne durent que quelques millisecondes. Il n’est pas étonnant alors que la première photo du phénomène, prise accidentellement, remonte seulement au 6 juillet 1989. Pourtant, ces filaments de plasma sont connus des scientifiques depuis plus d’un siècle.

Comme le précisent nos confrères de Geo, les farfadets peuvent également être appelés « méduses » à cause des multiples branches lumineuses qu’ils contiennent et qui s’étendent « comme des tentacules ».

Par ailleurs, les farfadets peuvent s’étendre d’un à cinquante kilomètres de large et jusqu’à 80 kilomètres au-dessus de la surface terrestre. Du fait de cette haute altitude, les farfadets prennent une couleur rouge due à son interaction avec l’azote, explique la NASA.

La mission de Nicole Ayers doit se poursuivre jusqu’en août afin de mener des tests d’inflammabilité des matériaux et d’examiner les effets physiologiques et psychologiques de l’espace sur le corps humain.


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