Vidéo insoutenable : des jeunes violentent cruellement un chaton et filment la scène en riant

Dans le Calvados, la Société protectrice des animaux a sauvé un chaton victime de maltraitance après la diffusion d’une vidéo glaçante.

Mercredi 24 septembre, la SPA de Balleroy (Calvados), ainsi que l’association Stéphane Lamart, sont venues en aide à un chaton de deux mois ayant subi de lourds sévices, rapporte France 3 Normandie.

« On vient de récupérer la maman et quatre chatons, dont celui qui a été maltraité. Il a l’air malade, mais il est vivant. Tous sont chez le vétérinaire », indiqué hier le refuge de Castillon sur sa page Facebook.

Ce jour-là, au cours de la matinée, les deux associations de protection des animaux ont émis un signalement auprès des forces de l’ordre, et ce, après la diffusion d’une vidéo montrant des individus brutaliser le jeune chat.

Trois chatons noirsCrédit Photo : iStock

Des actes de cruauté insoutenables

Comme le précisent nos confrères, les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Celles-ci sont particulièrement insoutenables.

« On voit et entend des jeunes hommes maltraiter un chaton. L’un d’eux l’attrape fermement par la tête et l’oblige à plonger son museau dans un verre semblant contenir de l’alcool, le forçant à boire plusieurs secondes », décrivent les organisations dans un communiqué.

Avant d’ajouter :

« Le liquide renversé sur la table est ensuite utilisé pour secouer violemment le chaton, comme une serpillère, avant que l’animal ne soit jeté au sol au milieu des rires ».

Un chaton enfermé dans une cageCrédit Photo : iStock

« La société doit dire stop »

Cette séquence a donné lieu à un dépôt de plainte auprès de la gendarmerie de Bayeux, ce qui a permis une intervention immédiate. Dépêchés sur les lieux, les gendarmes et une bénévole de la SPA ont secouru d’autres félins : la maman et les frères et sœurs du bébé chat.

Les boules de poils ont été examinées par un vétérinaire et placées en famille d’accueil. Les matous seront bientôt proposés à l’adoption, précise le refuge de Castillon.

Voiture de gendarmerie Crédit Photo : iStock

Les auteurs des faits risquent une peine de trois ans de prison et une contravention d’un montant de 45 000 euros. De son côté, Stéphane Lamart, président-fondateur de l’association Stéphane Lamart, espère que les coupables seront sévèrement punis.

« Nous appelons la justice à sanctionner fermement les auteurs de ces faits et demandons que la sensibilisation au respect de l’animal soit renforcée dans les écoles. Derrière chaque vidéo, il y a une victime : un être vivant qui ressent la peur et la douleur. La société doit dire stop », a-t-il indiqué à La Renaissance.

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Au sujet de l'auteur :

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.