En Angleterre, un homme a été aperçu en train de jeter des chatons depuis un pont. Un geste cruel et inhumain qui pourrait l’envoyer derrière les barreaux.
Un acte glaçant. Andrew Shepard, 58 ans, a plaidé coupable de trois chefs d’accusation de cruauté envers des animaux devant le tribunal de Wimbledon à Londres (Angleterre) ce jeudi 18 décembre, rapporte le Daily Mail.
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Il jette des chatons depuis un pont
À la barre, le prévenu a avoué avoir jeté des chatons du haut du Twickenham Bridge, au sud-ouest de la capitale anglaise, dans la Tamise.
Les faits se sont déroulés dimanche 30 novembre dans l’après-midi. Le quinquagénaire portait une boîte contenant trois chatons qu’il a précipités dans le fleuve, sous les yeux de plusieurs témoins abasourdis.
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Selon le procureur Jack Wadsworth, l’un des passants a réussi à sauver un bébé chat avant qu’il ne tombe à l’eau. Les deux autres n’ont pas eu cette chance.
Des promeneurs ont rapporté avoir entendu l’auteur des faits crier : « Qu'ils meurent, je veux qu'ils meurent », a-t-on indiqué au tribunal.
« J’étais hors de moi »
Le mis en cause, qui assurait sa propre défense, a tenté d’expliquer son geste, invoquant son état d’esprit avant de passer à l’acte.
« Je dois dire que j'étais complètement hors de moi. J'étais totalement paralysé. Je ne me souviens de rien de ce qui s'est passé », a-t-il déclaré lors de l’audience.
Avant d’ajouter :
« Je réalise que ce que j'ai fait est horrible et je dois me regarder dans le miroir chaque matin en sachant que j'ai agi de façon totalement contraire à mes habitudes ».
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Dans la foulée, l’homme a expliqué « qu’il était ivre mort et qu’il avait des problèmes d’alcool ». D’après lui, il n’avait pas l’intention de tuer les chatons, mais sa fille ne pouvait plus s’en occuper.
Selon le tabloïd britannique, l’un des chatons a été recueilli par un sauveteur, tandis que les deux autres ont été transportés chez un vétérinaire dans un état critique.
L’accusé, sans domicile fixe, sera condamné le 17 février par le même tribunal, après la remise du rapport d'enquête sociale. En Angleterre, les personnes reconnues coupables de cruauté animale risquent une peine de cinq ans de prison.
