Enfermés dans un appartement pendant un mois, des chats se sont entre-dévorés. Une vision d’horreur pour les secouristes et la fourrière animale de Perpignan.
Ce jeudi 29 mai, la police nationale et la SACPA (Société d'Assistance pour le Contrôle des Populations Animales) de Perpignan sont intervenus dans un appartement de l’horreur.
Sur place, les agents et les employés de la fourrière sont tombés sur des cadavres de chats déchiquetés, rapporte l’Indépendant. Mais que s’est-t-il passé ?
Tout a commencé lorsque des riverains ont contacté les sapeurs-pompiers à cause des odeurs nauséabondes de charognes et d’excréments émanant d’un immeuble de la ville.
Alertés, les policiers et la SACPA se sont rendus sur les lieux. Ces derniers ont fait face à un bien triste spectacle à l’intérieur d’un appartement laissé à l’abandon depuis plus d’un mois.
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Une scène cauchemardesque
Les secouristes ont découvert une vingtaine de chats, la moitié d’entre eux étant décédés. Certains félins se sont même dévorés entre eux.
« Des colonnes vertébrales jonchent le sol, certains n’ont plus certaines parties de peau et on voit leurs os », explique Fanny, une salariée de la SACPA.
Face à cette situation, les agents ont évacué les dépouilles des félins, avant de prendre en charge les onze survivants. Les pauvres animaux étaient infestés par les puces et dans un état de maigreur avancé.
« Ils sont vraiment très gentils. D’habitude, c’est une galère de récupérer les animaux en souffrance comme ça », poursuit Fanny.
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Selon ses dires, les boules de poils sont âgées « entre deux et quatre ans ». Comme elle le précise, les matous « sont identiques car ils ont dû se reproduire entre eux ».
Depuis cette sinistre découverte, huit chats ont été soignés, vermifugés, réhydratés, nourris et vaccinés, détaillent nos confrères. Ils seront bientôt confiés à des refuges animaliers de la région.
Les trois autres restants se trouvent actuellement dans un état critique à la clinique Neovet à Tecnosud.
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« Quand je vois ça, je n’ai plus les mots. On ne le dira jamais assez, quand les gens se sentent dépassés, qu’ils se tournent vers des personnes habilitées à prendre soin des animaux. D’autant plus quand les bêtes se reproduisent entre elles, c’est terrible », conclut tristement Fanny.
À noter que le refuge animalier a fait part de son intention de porter plainte pour maltraitance animale.