Le corps d'un bébé découvert par un employé dans un centre de tri des déchets en Bretagne

En début de semaine, le corps d’un bébé mort a été retrouvé dans un centre de tri des déchets en Bretagne. Une enquête a été ouverte.

Lundi 8 décembre, une macabre découverte a été faite dans le centre de tri de déchets TriGlaz, à Plouédern, dans le Finistère (Bretagne), rapporte Le Télégramme.

Une enquête ouverte

Un opérateur de l’usine a trouvé un « probable fœtus humain » mort sur le tapis du tri manuel des poubelles jaunes. Des examens vont être réalisés pour déterminer s’il s’agit d’un fœtus ou d’un nourrisson né viable.

Une enquête a été ouverte pour identifier les causes exactes de la mort. Celle-ci a été confiée à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Landerneau, explique le média régional.

Centre de tri de déchets TriGlazCrédit Photo : Sotraval Triglaz

L’examen médico-légal va permettre « de vérifier s’il s’agissait d’un fœtus toujours en formation ou d’un nourrisson éventuellement né vivant et viable, outre toutes investigations utiles », a indiqué dans un communiqué le procureur de Brest, Stéphane Kellenberger.

Une cellule psychologique mise en place

L’identification criminelle a été dépêchée sur les lieux en fin de matinée. Selon les informations de nos confrères, le corps du nouveau-né proviendrait du pays de Morlaix ou du Morbihan.

De son côté, Ronan Pichon, président du conseil d’administration de la Société publique locale, nuance cette information dans les colonnes du Parisien.

« En fonction des arrivages des déchets, il y a toujours un doute — les zones concernées sont très grandes et pas seulement dans le Finistère, effectivement. Il faudra remonter les tournées des camions et cela pourrait prendre du temps », explique-t-il.

Voiture de gendarmerie Crédit Photo : iStock

Une cellule d’écoute psychologique a été mise en place pour soutenir les employés ayant assisté à cette scène d’horreur.

« Notre opérateur à l’origine de la découverte est en état de choc. Il s’agit d’une expérience particulièrement traumatisante », ajoute Ronan Pichon.

Source : Le Télégramme

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Au sujet de l'auteur :

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