Interpellée lors d’un contrôle routier, une conductrice accumulant plusieurs délits a proposé un drôle de marché aux policiers pour ne pas se faire arrêter.
Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins.
Vendredi 1er août, une scène surréaliste s'est produite à Nyons, une commune située dans le département de la Drôme.
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Ce jour-là, des gendarmes effectuaient des contrôles routiers lorsqu’ils ont arrêté une conductrice âgée d’une quarantaine d’années, rapporte le Dauphiné Libéré.
Jusqu’ici rien d’anormal, sauf que l’automobiliste - domiciliée dans les Bouches-du-Rhône - a commis plusieurs infractions pour le moins dangereuses.
L’automobiliste propose un drôle de marché aux gendarmes
En effet, la principale concernée roulait alors qu’elle faisait l’objet d’une suspension de permis.
Ce n’est pas tout. Elle a également été contrôlée positive à l’alcool et aux stupéfiants, détaille le quotidien régional.
Face à cette situation, la quadragénaire a opté pour une attitude agressive. Elle a proféré des insultes à l’encontre des gendarmes présents sur les lieux.
Telle une actrice, la propriétaire du véhicule a alors changé de stratégie dans l’espoir de reprendre la route. Celle-ci a eu l’idée de proposer de l’argent aux militaires ou de faire un strip-tease.
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Sans réelle surprise, les forces de l’ordre ont décliné ces offres charmeuses, précisent nos confrères.
Résultat : la femme a été arrêtée avant d’être placée en garde à vue. Elle comparaîtra devant le tribunalen janvier 2026.
Des délits qui coûtent cher
Le fait de conduire malgré une suspension de permis est passible de deux ans de prison et 4 500 euros d’amende, rappelle le site Sécurité Routière. Concernant l’alcool au volant, le contrevenant risque jusqu’à 750 euros d’amende et une suspension de permis.
Enfin, la conduite après usage de stupéfiants rime avec deux ans d’emprisonnement et une contravention de 4 500 euros.
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« 6 points sont retirés du permis de conduire. Celui-ci peut également être suspendu pour une durée pouvant atteindre trois ans, voire être annulé avec interdiction d’en solliciter un nouveau pendant trois ans », explique Service-Public.fr.
Vous l’aurez compris, l’automobiliste en question n’est pas sortie d’affaire.