Le gouvernement nippon propose une réduction des dettes étudiantes si les Japonais font des enfants

La proposition du Parti libéral démocrate (un parti conservateur) japonais a entraîné une vague d'indignation dans le pays. Le parti se justifie en invoquant la faible natalité qui sévit.

Crédit  : itakayuki/ iStock

Avoir un enfant en échange d’une réduction de ses dettes étudiantes. C’est la proposition qui enflamme le Japon depuis quelques jours. Le parti du Premier ministre Fumio Kishida est au centre des critiques après avoir proposé cette loi.

Afin de tenter d’inverser la courbe de la natalité au Japon, historiquement basse et passée sous la barre des 800 000 naissances en 2022, le parti conservateur nippon a suivi sa promesse : entreprendre des mesures « sans précédent ».

Un concept étrange qui ne passe pas du tout du côté des Japonais.

Une proposition vivement critiquée par les Japonais

Crédit : BrianAJackson/ iStock

Sur Twitter, les internautes nippons s’insurgent contre cette proposition : « C'est comme dire : 'Payez avec votre corps ! ». D’autres ont le sentiment d’être « traités comme du bétail ».

Il faut dire que le gouvernement japonais est prêt à tout pour relancer la natalité dans un pays qui compte 30% de personnes de plus de 65 ans. Une situation inquiétante selon le Premier ministre qui expliquait que le Japon était « à la limite de l'incapacité de pouvoir continuer à fonctionner en tant que société ».

Mais avec une telle proposition, pas sûr que les Japonais se mettent soudainement à inverser la courbe des naissances.


VOIR TOUS LES COMMENTAIRES

author-avatar

Au sujet de l'auteur :

Pour Demotivateur, Camille met à profit ses compétences dans la rédaction web pour parler de sujets qui lui tiennent à cœur comme la cause animale, l’écologie ou encore l’art. Mais c’est surtout le divertissement et notamment le cinéma et les séries télé qui l’attirent. Chaque jour, Camille espère faire partager sa passion au plus grand nombre avec des articles riches et variés qui pourront plaire au lecteur.