Un retraité manipule un obus chez lui, l'engin explose et le tue sur le coup

La semaine dernière, un retraité originaire des Hauts-de-France est mort dans l’explosion d’un engin de guerre qu’il manipulait depuis son domicile.

Les faits se sont déroulés jeudi 9 octobre dans la commune de Saint-Python, près de Cambrai (Hauts-de-France), rapporte la Voix du Nord.

Un retraité de 70 ans est mort à la suite d’une explosion qu’il a lui-même déclenchée en manipulant un obus datant de la Seconde Guerre mondiale dans son atelier.

Panneau indiquant la commune de Saint-PythonCrédit Photo : Wikimédia

Selon la procureure de Cambrai Ingrid Görgen, cet incident n’a pas fait d’autre victimes. Par ailleurs, le septuagénaire était seul lorsque l’engin de guerre a explosé peu après 14 heures.

La détonation a été entendue par des ouvriers qui travaillaient sur un chantier situé à proximité du lieu du drame, détaille le quotidien régional.

Une enquête ouverte

Dépêchée sur place, une équipe de démineurs a pris en charge cinq obus, détaille la préfecture du Nord.

De son côté, le propriétaire des lieux a été déclaré mort par les sapeurs-pompiers. À la suite de cet incident, une enquête a été ouverte par le parquet de Cambrai pour déterminer les causes exactes de sa mort.

Servide de déminage Crédit Photo : iStock

Il n’est pas rare dans la partie nord de la France de retrouver des obus enterrés datant des deux guerres. Il faut dire que cette région a subi des bombardements intensifs au cours de ces périodes.

La découverte d’un engin explosif (grenade, obus, munitions) rime avec prudence. Face à cette situation, les services de secours de plusieurs départements recommandent de ne pas y toucher ni de s’en approcher.

« Pour votre sécurité, il ne faut ni les toucher ni les déplacer (…) Les munitions de guerre sont toujours dangereuses », alertent les services de l’État dans l’Oise sur son site web.

Recommandations à suivre en cas de découverte de munitionsCrédit Photo : Services de l’État dans l’Oise

Il est vivement recommandé de contacter la mairie, le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie la plus proche, qui « saisira la préfecture, seule habilitée à demander l’intervention du service de déminage ».

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Au sujet de l'auteur :

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