À 88 ans, un vétéran est obligé de travailler comme caissier 8 heures par jour au supermarché après la mort de sa femme

Du haut de ses 88 ans, un retraité américain est obligé de travailler pour survivre. Son histoire bouleversante a donné lieu à un incroyable élan de solidarité et à une avalanche de dons.

Il y a dix ans, Ed Bambas, un habitant du Michigan (États-Unis), a mis sa retraite entre parenthèses pour reprendre une activité professionnelle.

Aujourd’hui âgé de 88 ans, ce vétéran de l’armée américaine travaille cinq jours par semaine comme caissier dans un supermarché.

« J’ai de la chance d’avoir un corps assez robuste pour tenir debout là pendant huit heures, huit heures et demie par jour », explique-t-il à WXYZ.

Ed BambasCrédit Photo : WXYZ

Obligé de travailler pour subvenir à ses besoins

Ancien salarié de General Motors, l’octogénaire a été contraint de retravailler après avoir perdu sa pension de retraite en 2012 lors de la faillite de l’entreprise.

Entre-temps, son épouse est tombée malade, et il est devenu son aidant à plein temps pour s’occuper d’elle.

« J’ai vendu tous les biens que je possédais et nous avons réussi à nous en sortir », confie le travailleur.

Ed Bambas et son épouse JoanCrédit Photo : WXYZ

Malheureusement, sa compagne est décédée il y a sept ans. Comme il précise, sa longue maladie a engendré des frais médicaux considérables.

Avec des dettes à rembourser et sa pension épuisée, le vieil homme n’a pas eu d’autre choix que de retourner travailler.

« Ce n'était pas difficile pour moi, car je savais que je devais le faire ». (Ed Bambas)

Il était loin de se douter que sa vie était sur le point de changer grâce à un incroyable élan de solidarité en ligne.

Un influenceur lui vient en aide

C’est ici qu’intervient Samuel Weidenhofer, un influenceur australien. Celui-ci a eu vent de la situation de l’Américain après être tombé sur une vidéo de lui au travail.

Ces images bouleversantes ont fait le tour de la Toile, récoltant plus de quatre millions de vues sur TikTok.

Contre toute attente, Ed Bambas ignorait l’existence de cette séquence. Et pour cause : il n’est pas sur les réseaux sociaux. Ce dernier utilise un téléphone à clapet pour contacter ses proches.

Touché par son histoire, Samuel Weidenhofer a réservé un vol pour le Michigan et s’est associé à Mike McKinstry, influenceur basé dans la région métropolitaine de Détroit, pour trouver le caissier.

Samuel Weidenhofer (à gauche) et Mike McKinstry (à droite)Crédit Photo : DR

« Nous avons erré dans le magasin (…) pendant environ deux heures à la recherche de ce vieil homme jovial et sympathique, et nous sommes tombés sur Ed à la caisse et nous l'avons reconnu tout de suite », a déclaré le créateur de contenu.

Avant d’ajouter :

« Aucune personne de 88 ans en Amérique ne devrait travailler par nécessité, et ça me brise le cœur ».

Les dons affluent pour l’octogénaire

À la suite de cette rencontre, l’Australien a décidé de lancer une cagnotte en ligne pour aider le travailleur âgé à payer ses dettes.

« Je voulais simplement lui donner la chance de partir à la retraite. Qu’il puisse avoir au moins un peu de confort. Au début, je pensais qu’il y aurait peut-être un peu de soutien, mais à ce point, c’est du jamais-vu ».

@itssozer 88 year old veteran still working.. 😭❤️ (donate in B1O) #love #kind #veteran ♬ original sound - Samuel Weidenhofer

Depuis sa mise en ligne, la cagnotte ne cesse d’augmenter. Au moment où nous écrivons ces lignes, les dons récoltés s’élèvent à 1 506 082 $.

De son côté, Ed Bambas ne connaît pas encore le montant de ce coup de pouce financier. Son bienfaiteur a prévu de lui annoncer la bonne nouvelle dans les prochains jours.

« Nous travaillons sans relâche pour lui ouvrir un compte bancaire ou une fiducie sécurisée afin que son argent soit en sécurité et qu’il puisse s’épanouir au mieux », explique le bon samaritain.

Ed Bambas et sa familleCrédit Photo : WXYZ

Ed Bambas et sa femme Joan ont été mariés pendant plus de 50 ans et ont eu deux enfants. À la retraite, il prévoit de passer plus de temps avec sa famille.

Source : La Dépêche

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Au sujet de l'auteur :

Depuis 1 an et demi, je m’efforce de produire des articles de qualité tout en gardant ma touche d’humour. Mon domaine de prédilection ? Les histoires d’animaux qui se terminent en happy end. Je suis d’ailleurs incollable sur les races des chiens. Les sujets de société me passionnent et me permettent de perfectionner ma plume. J’affectionne aussi la rubrique « entertainment » car elle m’offre une parenthèse pailletée.