Depuis plusieurs années, la jeunesse est en proie à une détresse psychologique particulièrement violente.
Le nouveau mal du siècle ? Alors que les réseaux sociaux sont devenus un outil indispensable, ces derniers peuvent aussi avoir un impact négatif sur le bien-être de ses jeunes utilisateurs.
En effet, les plateformes comme Facebook et Instagram poussent les adolescents et les jeunes adultes à se comparer aux autres.
Depuis plusieurs années, le contenu glamour et luxueux des influenceurs vend du rêve à des millions d’abonnés. Le hic ? Ces publications font aussi naître des complexes et un sentiment d’infériorité.
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Résultat : de plus en plus en jeunes souffrent de péniaphobie, selon nos confrères de Cnews et TF1.
Vous l’ignorez peut-être, mais la péniaphobie est la « crainte excessive et irrationnelle de devenir pauvre », nous apprend le dictionnaire de La Langue française.
Un trouble handicapant
Cette phobie méconnue du grand public a commencé à faire parler d’elle pendant le Covid-19, période au cours de laquelle de nombreux étudiants ont connu des situations de précarité.
Comme le rapporte la chaîne d’information TF1, ce trouble se manifeste de plusieurs façons. Parmi elles, on peut citer la crainte de devoir dépenser de l’argent, la terreur de tomber dans la précarité ou encore la peur de rater sa vie.
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Encore plus inquiétant, la péniaphobie peut devenir très handicapante. Dans certains cas, elle peut provoquer des troubles alimentaires, des troubles du sommeil, ainsi que des maux de tête, voire des pensées suicidaires.
« Le problème, c’est cette course à la réussite qui conditionne tout. C’est comme si ne pas pouvoir être le premier remettait en cause leur vie entière», indique la pédopsychiatre Marie-Rose Moro dans les colonnes de la Croix.
Comment s’en sortir ?
Face à cette situation, il existe plusieurs solutions possibles pour « apaiser » les peurs des péniaphobes.
La première étape consiste à mettre en place des exercices de respiration afin de lutter contre le stress. La deuxième astuce consiste à arrêter de se comparer aux autres, car le parcours de chacun est différent.
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Il est aussi très important de respecter son propre rythme et de remplacer les pensées négatives par des pensées positives. Autre conseil : les réseaux sociaux ne reflètent pas la réalité.
Enfin, les spécialistes recommandent de s’adresser à un psychologue pour les cas les plus difficiles.
