Une Américaine de 18 ans a subi des brûlures graves sur une partie du crâne à cause d’une coloration chez le coiffeur.
Attention, cet article contient une photo qui peut choquer.
En février dernier, Kyrie Martin, une jeune Américaine de 18 ans, a vécu une mésaventure très désagréable dans un salon de coiffure, rapporte le Daily Star.
Sur place, elle explique vouloir passer du brun au blond.
« Je me teins les cheveux depuis l'âge de 14 ans (…) J'ai décidé d'aller chez cette coiffeuse parce qu'elle m'avait coupé les cheveux quand j'étais plus jeune, elle travaillait dans le métier depuis un certain temps », raconte la jeune fille auprès du tabloïd britannique.
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Le hic ? Le changement capillaire a viré à la catastrophe.
Comme elle le précise, la coiffeuse a utilisé du papier aluminum pour faire la coloration.
Jusqu’ici rien d’anormal, sauf que la cliente a commencé à ressentir une sensation de brûlure au niveau du cuir chevelu une heure plus tard.
« J’avais l'impression que ma tête était en feu. Je n’avais jamais ressenti une douleur pareille (…) J’ai pleuré et j’ai dit que ça faisait très mal », se souvient la lycéenne.
Face à cette situation, elle a été emmenée au lavabo, où une employée lui a retiré les feuilles argentées.
C’est dans ce contexte que l’adolescente a remarqué que ses cheveux « fumaient ».
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Brûlée au premier degré
En larmes, Kyrie a tout stoppé pour limiter les dégâts. Contre toute attente, elle a dû débourser la somme de 40 euros pour payer sa coupe, la coiffeuse ayant fait grâce des frais de coloration.
De retour chez elle, la lycéenne a découvert une longue ligne rouge sur son cuir chevelu. En plus de cela, sa tête a commencé à gonfler.
Désemparée, elle s’est précipitée à l’hôpital, où un médecin lui a annoncé qu’elle souffrait de brûlures chimiques au premier degré.
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Quelques jours plus tard, elle s’est fait retirer une plaque de peau brûlée de la taille d’une orange, laissant la jeune fille avec une calvitie qui ne repoussera probablement jamais.
« La cicatrisation a été très longue. La peau a mis du temps à repousser. Il a fallu près de deux mois pour que la plaie se referme. Plus rien n'a repoussé depuis, c'est une zone chauve pour le moment », explique la principal concernée.
Elle ajoute :
« C'était très lourd à porter. C'était en pleine terminale, j'avais le bal de promo et la remise des diplômes. J'étais tellement en souffrance, physiquement et mentalement. Tout le monde était impatient d'aller à l'université, et je faisais des allers-retours à l’hôpital ».
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