Une récente étude américaine révèle que vivre au bord de mer rime avec une espérance de vie plus longue.
Ce n’est un secret pour personne : le lieu de vie a des conséquences considérables sur notre santé mentale et physique.
Pour échapper à la pollution en ville, nombreux sont les citadins qui partent en week-end à la montagne ou en bord de mer pour s’offrir un bol d’air frais.
L’une de ces destinations permettrait de rester en vie plus longtemps. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude américaine publiée en mai 2025 dans la revue Environmental Research.
Des chercheurs de l’Université de l’État de l’Ohio ont découvert que les personnes qui habitent à proximité du littoral ont une espérance de vie plus longue.
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Vivre près de l’océan augmente l’espérance de vie
Pour aboutir à cette réflexion, les experts ont comparé la longévité des Américains résidant près de l’océan à celle de leurs concitoyens vivant à proximité des eaux intérieures telles que les rivières, les lacs, les canaux ou encore les ruisseaux.
Résultat : les auteurs des travaux ont observé que « la proximité des eaux côtières est positivement associée à l’espérance de vie », tandis que « la proximité des eaux intérieures y est négativement associée ».
À noter que ces données ont été collectées entre 2010 et 2015 dans plus de 66 000 secteurs de recensement aux États-Unis. Les professionnels ont également utilisé des facteurs socio-économiques, démographiques et géographiques.
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Les avantages de vivre au bord de mer
Si vivre sur le littoral fait vivre plus longtemps, c’est parce que cette zone offre un meilleur cadre de vie en raison de ses conditions météorologiques, comme un climat plus doux et une meilleure qualité de l’air. En plus de cela, la plupart des habitants jouissent de revenus plus élevés. Autre point important :
« Ils bénéficient également d’un meilleur accès aux loisirs comme les plages et les plans d’eau plus vastes, ainsi que d’une meilleure accessibilité aux transports grâce à un terrain plat et à des routes moins accidentées », détaillent les auteurs de l’étude.